Julien Faubert : « On avait très peu d’options : travailler à l’école, à l’usine, la prison, ou le football » | OneFootball

Julien Faubert : « On avait très peu d’options : travailler à l’école, à l’usine, la prison, ou le football » | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Girondins4Ever

Girondins4Ever

·7 February 2025

Julien Faubert : « On avait très peu d’options : travailler à l’école, à l’usine, la prison, ou le football »

Article image:Julien Faubert : « On avait très peu d’options : travailler à l’école, à l’usine, la prison, ou le football »

Pour Histoires de Foot, l’ancien joueur des Girondins de BordeauxJulien Faubert, est revenu sur ses débuts dans le foot, au Havre, et son ambition tout jeune de devenir pro.

« J’ai commencé à jouer, j’avais cinq ans, c’était ma première licence. Ce n’est pas forcément une histoire de famille, c’est plus une histoire d’atmosphère dans le quartier où j’habitais. Je viens d’un quartier un peu défavorisé, où on avait très peu d’options. On avait travailler à l’école, à l’usine, la prison, ou le football. J’ai choisi le football, et l’école en même temps parce que je n’avais pas le choix avec une mère assez stricte. Ça a commencé comme ça, au départ juste entre copains. Puis, à 8-9 ans, on partait à 7-10 du quartier 1h30 à pied pour aller à l’entrainement, et ça a commencé comme ça. Au fur et à mesure, les gens se sont rendus compte que j’avais certaines capacités. C’est devenu sérieux pour moi très tard. Ça a commencé à mon entrée au centre de formation à Cannes, car avant ça, ma mère, la seule idée qu’elle avait en tête, c’était que je travaille à l’école… Elle répétait très souvent ‘tu es métis, et dans la société dans laquelle on vit, tu vas devoir faire plus que les autres, t’exprimer mieux que les autres, t’habiller correctement pour ne pas qu’on te juge de par ta couleur de peau, donc il va falloir que tu travailles’. Pour elle, c’était l’école, et l’école. Le foot, elle a réalisé beaucoup plus tard que ça allait devenir mon métier ».

Puis, il ajoute.


OneFootball Videos


« A l’école, on a des conseillers d’orientation, et on me demandait ce qui m’attirait, ce que je voulais faire. Moi, je n’avais aucune option, à part le football. Ça faisait rire les gens, les adultes, mais ils ont raison, il te faut aussi une autre option. Mais dans ma tête, c’était la seule option ».

View publisher imprint