Julien Faubert : “Mon éclosion a été assez facile parce que j’ai eu cet accompagnement qui n’existe plus trop aujourd’hui” | OneFootball

« Je réalise réellement que je veux faire ça et que je veux en vivre surtout, dès mon arrivée à Cannes. Il faut savoir que de nos jours, les jeunes joueurs sont bien payés. Moi, je suis arrivé à Cannes, on ne m’a proposé qu’une licence, ce qui est l’équivalent de rien du tout. On arrive dans un centre, on n’est pas payé, on est juste logé, et on se bat pour essayer d’avoir un contrat. Chaque année, tout était remis en question, et on disait ‘non, pas de contrat, licence…’, jusqu’au moment où je ne leur ai pas trop laissé le choix parce que j’étais performant. Au début, je n’ai pas de contrat aspirant, je n’ai pas eu de contrat Elite où on est sûr d’avoir un contrat pro… Voilà comment j’ai commencé, mais avec travail, abnégation, et surtout la dalle. C’est comme ça que j’ai réussi à arriver au bout »

« C’est clair que ça changeait du tout au tout. Quand je suis arrivé à Bordeaux, j’ai côtoyé des gars que je voyais à la télé. Mais mon adaptation a été assez facile parce que j’ai été pris sous plusieurs ailes d’anciens, dont David Jemmali, Franck Jurietti et Ulrich Ramé, qui m’ont facilité mon intégration. Je suis de l’ancienne école. J’ai ciré des chaussures pour des anciens, j’ai attendu quatre heures à côté d’une table de massage que les anciens passent, pour me faire masser. J’avais ce respect de l’ancien à l’extérieur du vestiaire. Par contre, sur le terrain, je ne faisais pas de différence, et c’est ce qu’ils appréciaient. Je ne me prenais pas pour un autre. J’ai été accompagné tout doucement, et mon éclosion a été assez facile parce que j’ai eu cet accompagnement qui n’existe plus trop aujourd’hui ».

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