Jérôme Gnako : “Jeune, mon père me suit, il me pousse, il me met un peu de pression, un peu tout ça” | OneFootball

Jérôme Gnako : “Jeune, mon père me suit, il me pousse, il me met un peu de pression, un peu tout ça” | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Girondins4Ever

Girondins4Ever

·21 July 2025

Jérôme Gnako : “Jeune, mon père me suit, il me pousse, il me met un peu de pression, un peu tout ça”

Article image:Jérôme Gnako : “Jeune, mon père me suit, il me pousse, il me met un peu de pression, un peu tout ça”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Jérôme Gnako, a évoqué la relation avec son père, qui l’a accompagné dans son évolution dans le football.

« Oui, jeune, il me suit, il me pousse, il me met un peu de pression, un peu tout ça. Lui aussi a fait stagiaire pro. Il est venu en France pour jouer au football, comme il jouait au football en Côte d’Ivoire. Il a été stagiaire pro à Toulon, ça n’a pas marché, donc il est venu dans la région de Bordeaux et s’y est installé. Le parcours classique du joueur amateur qui ne réussit pas. Il trouve un petit boulot à côté… mais lui aussi sa grande passion était le foot, donc il entrainait plusieurs clubs sur la région bordelaise. Moi, forcément, il me suivait, et forcément j’avais le débrief de tout ce que je faisais (rires). Il y a deux types de papas, il y a le trop bienveillant, et le pas trop bienveillant. Moi, c’était plutôt le second (rires). Mais voilà… Il disait ce qui n’allait pas, mais bon, c’est ce qui fait avancer aussi. Effectivement, c’était plus dans le sens négatif, car dans son idée un peu à l’ancienne, c’était de plutôt aller vers la critique. Maintenant, on est un peu plus sur le contraire des parents d’aujourd’hui, contrairement à l’époque ».

Etait-ce une pression positive, ou pas ?


OneFootball Videos


« Oui, c’est sûr que les parents… Cependant, une pression de fou, non, parce que c’était aussi mon envie. Après, si ça avait été un gamin qui n’avait pas forcément la fibre, ça aurait pu être mal vécu, oui. Il y a certaines fois où ça ne s’est pas forcément pas bien passé parce qu’on est un peu en rébellion quand on arrive à un certain âge, mais globalement j’étais dans le truc que j’aimais faire. On n’était pas toujours forcément d’accord sur sa vision du truc, entre lui qui voyait les choses de l’extérieur et moi de l’intérieur. Mais bon, ce n’était pas traumatisant pour moi. Il y a eu quelques clashs plus tard à 15-16-17 ans, car on veut s’émanciper du papa, mais ce sont des clashs sans grands éclats quand même. Mais plus tard encore, on a une relation différente car on n’est plus à la maison, on ne se voit plus régulièrement ».

View publisher imprint