Girondins4Ever
·20 June 2025
Islam Slimani : “Respect. Il a assumé. Quand tu assumes, tu es un homme. Un vrai homme. Ce n’est pas une omelette (rires)”

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·20 June 2025
Pour Kampo, l’ancien attaquant de l’AS Monaco ou l’OL, mais également international algérien, Islam Slimani, s’est exprimé sur le sujet des binationaux, et de ceux qui choisissent une sélection par défaut, n’étant pas retenu dans celle qu’il privilégieraient.
« J’ai toujours eu un raisonnement clair. Tu as choisi d’être algérien ? T’as choisi d’être français ? T’as choisi d’être anglais ? Non. On ne choisit pas l’Algérie. Si tu es né en France, que tu as un vécu en France, bah joue pour la France ! Pourquoi tu jouerais pour l’Algérie ? Pour moi, il faut mettre une règle. On t’appelle une fois, c’est bien, si tu ne viens pas, tu n’es plus sélectionné. Il y a que Messi qui peut t’apporter des choses… C’est le groupe qui ramène quelque chose, pas une individualité. Quand j’entends le mot ‘choix’, j’ai envie de pleurer… Tu ne choisis pas tes parents… C’est pour ça que ça me met mal… Quand tu me dis ‘j’ai choisi’, mais tu es qui pour choisir ?! Tu es qui ? Tu choisis un pays, comme ça ? Tu viens en vacances, il n’y a pas de souci, c’est le pays de tes parents, pas de souci. Mais au foot, jamais de la vie. Jamais. Je suis persuadé que quelqu’un qui dit ‘j’attends’, il ne veut pas jouer pour ce pays… Tu as 20 ans, c’est que tu as attends une autre sélection, bien sûr… Même en France, en Belgique, partout, c’est un rêve de jouer pour l’Algérie. Pourquoi ce serait un rêve pour eux, et toi, parce que tu as un peu plus de qualités, tu nous dis ‘j’attends’. Tu attends qui ? »
Puis, il prit l’exemple d’un ancien joueur des Girondins de Bordeaux pour qui il a le plus grand respect, parce qu’il a dit ‘c’est la France ou rien’, alors qu’il aurait également pu choisir l’Algérie.
« Le joueur qui était au Milan, à la Fiorentina maintenant, Yacine Adli. Je le respecte ! C’est un vrai algérien. J’ai parlé avec lui quand j’étais à Bordeaux, il m’a attendu après le match. Respect. C’est ça ! Tu dis un truc, tu restes sur ça. On parle d’amour du pays. Il m’a attendu, alors qu’il n’était pas dans le groupe. Footballistiquement il veut la France, eh bien laisse-le. Il a assumé. Quand tu assumes, tu es un homme. Un vrai homme. Ce n’est pas une omelette (rires) ».