Gomis : "Saint-Étienne c'est comme ma mère et Lyon comme mon père" | OneFootball

Jeune retraité du football professionnel, s’est arrêté devant la presse à la sortie du derby de dimanche soir remporté par Lyon (1-0). Un rendez-vous qu’il ne pouvait pas manquer entre deux clubs qui ont compté dans sa longue carrière. Stéphanois de 2000 à 2009, formé au club, il avait ensuite rejoint Lyon, équipe dans laquelle il restera jusqu’en 2014 avant de vivre des expériences à Swansea, Marseille, Galatasaray, Al-Hilal FC et enfin au Kawasaki Frontale, son dernier club au Japon. À notre micro en zone mixte, l’ancien international français s’est exprimé sur sa récente retraite et la suite pour lui dans le football.

Batétimbi Gomis : "C’est un départ en retraite pour moi. Je suis content de l’avoir annoncé aujourd’hui dans un match particulier pour le football français et pour moi avec deux équipes dans lesquelles j’ai grandi. J’ai assîtes à un très beau match, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un match de Ligue 1 et un derby car Saint-Étienne était absent de l’élite du football français depuis deux saisons. Beau match, avec de l’intensité, c’était serré et puis un attaquant, renard des surfaces qui est venu faire sauter le verrou stéphanois. Aujourd’hui c’est difficile pour moi de choisir une équipe parce que Saint-Étienne c’est comme ma mère et Lyon comme mon père. Saint-Étienne m’a donné l’amour et la naissance et Lyon qui m’a éduqué comme un père et qui a fait de moi un homme autonome.

Je veux remercier l’AS Saint-Étienne qui comme je l’ai dit m’a donné naissance. Sans l’ASSE je n’aurais jamais pu espérer jouer à Lyon déjà, qui à l’époque était le club qui dominait le championnat. Avoir été demandé par ce grand club, ça veut dire que Saint-Étienne m’avait bien formé et inculqué des valeurs. Je ne remercierai jamais assez l’AS Saint-Étienne pour la formation que j’ai reçu et qui m’a servi durant vingt années.

La suite ? Je vais rester m’occuper de ma famille. Le foot reste une part importante pour moi dans ma vie, je vais rester dans certains projets du football mais aussi en dehors. À Saint-Étienne par exemple, lors de la première semaine de décembre je vais livrer près de 500 repas pour les démunis (ndlr, une action qu’il répète tous les ans à Saint-Étienne).

Consultant ? C’est important de revenir pour moi dans le paysage du football français avant, j’ai été absent un moment. J’ai besoin de revoir la qualité des bons joueurs de notre championnat. Aujourd’hui, Cherki, Fofana, Davitashvili, l’international géorgien de Saint-Étienne élu joueur du mois. Il y a des très grands joueurs en Ligue 1."