Girondins : Nicolas De Tavernost révèle que M6 aurait pu vendre Bordeaux à Vichai Srivaddhanaprabha | OneFootball

Nicolas de Tavernost, ancien président du directoire de M6, révèle dans l'After Foot que les Girondins de Bordeaux auraient pu être vendus à Vichai Srivaddhanaprabha, le propriétaire de Leicester. Un accord avait été trouvé sur le prix et les modalités, mais le projet a échoué à cause des règles de multipropriété en Europe. Finalement vendu à des fonds américains, puis à Gérard Lopez, le club vit aujourd'hui ses heures les plus sombres. Retour sur ce tournant manqué de l'histoire des Girondins.

"Ils sont partis et ont transmis à monsieur Lopez. Je m’abstiens de faire le moindre jugement"

Nicoas De Tavernost : "On a été 19 ans aux Girondins. Pendant 19 ans, on a fait à peu près le travail. On a été européen 2 années sur 3. En moyenne, on était 4e. Nous avons vendu au moment de Médiapro. Nos successeurs n’ont pas eu la Grinta… beaucoup de supporters nous reprochent de ne pas avoir pris des précautions. On avait deux fonds américains qui étaient très cotés. Ils étaient prêts à mettre beaucoup de moyens.

Pourquoi on a vendu ? On est une société côté de médias, on ne pouvait pas se permettre d'avoir des aléas, et on avait plus les moyens pour être dans le haut du tableau. C’est là où on a décidé de vendre. J’ai parcouru le monde pour chercher des acheteurs. En France, il n'y avait pas d'acheteurs. Nous avons eu des contacts avec pas mal d'Asiatiques.

Pour la petite histoire, je le regrette, mais on aurait dû vendre au propriétaire de Leicester. On était d’accord sur tout. Le prix, les modalités. Mais, on n’a pas trouvé la solution sur la multipropriété, car les deux clubs étaient européens. Finalement, c’est tombé sur les Américains, ils ont analysé ça comme si c'était une ligue fermée, c'était une erreur. Ils sont partis et ont transmis à monsieur Lopez. Je m’abstiens de faire le moindre jugement. Évidemment, quand vous avez passé 19 ans dans un club, on ne peut être qu'attristé par la situation que nous avons aujourd'hui."

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