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·2 July 2024

Girondins. Albert Riera : "Nous ne pouvons pas avancer pour le moment"

Article image:Girondins. Albert Riera : "Nous ne pouvons pas avancer pour le moment"

L'entraîneur des Girondins de Bordeaux s'est livré sur Radio Marca et a fait un point complet sur sa saison, l'intersaison, son avenir aux Girondins de Bordeaux. Il parle aussi de sa communication. Enfin, il évoque un budget de presque 40M€ pour cette saison. Détails des propos d'Albert Riera.

Son arrivée à Bordeaux et la mentalité Ligue 1

Albert Riera sur Radio Marca : "Je venais de Slovénie (...) J’ai commencé les entraînements là-bas, tout allait bien. Mais comme les Girondins étaient une ancienne de mes équipes, je n’ai pas pu laisser passer cette opportunité bien qu’ils soient en deuxième division. Pour que les auditeurs puissent bien comprendre, c’est comme dire au Barça que les prochains 4 ou 5 ans ils ne vont pas être en Europe, il faut monter un projet, y aller petit à petit, etc. C’est une grande équipe, ce n’est pas possible de dire ça. Nous voulons tous des titres, nous voulons tous gagner.


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Il y a une grande équipe comme celle-ci dans chaque pays. J’ai détecté le problème principal quand je suis arrivé, en octobre. D'ailleurs, ce n’est pas la même chose que d’arriver en présaison. Aujourd'hui, je vais pouvoir prendre en main cette équipe. Donc, j'ai trouvé que la mentalité était toujours en 1re division. Or, nous sommes en 2e division, ou en 1 ère … ? Les gens pensaient déjà à la 1re division sans avoir gagné la 2e. Cela a été le plus difficile, changer cette mentalité (...) Et il y a eu ensuite le problème financier, on n’a pas pu se renforcer, contrairement aux autres, et on n’a pas pu arriver aux playoffs."

Cette saison : objectif Ligue 1 ?

"Oui, évidemment. Cette saison il y a une chose importante, qui s’appelle la DNCG. C'est le gendarme financier français, nous devons la passer. Cette commission doit nous donner son aval sur le budget de cette année, de pratiquement 40 millions d’euros, et aujourd’hui selon une conversation avec le président, ils seraient là. Donc en premier nous devons passer cela, et après voir quelles possibilités nous avons pour nous renforcer. Pour l’instant, nous ne nous sommes absolument pas renforcés, nous sommes la même équipe que l’an dernier, nous avons perdu deux joueurs parce que leurs contrats se sont terminés (Nsimba et Weissbeck). Donc pour le moment nous ne pouvons rien avancer."

"Ils savent que j’aimerais avoir l’équipe, avec la liste des joueurs que j’ai faite pour la montée"

"Nous aimons tous progresser, avancer, lutter pour arriver en haut, mais le foot te met à ta place. Cette année nous avons été dans le top 5 ou 6 de la fréquentation, 1re division incluse, imagine, donc arriver là et dire « voilà c’est pas l’objectif » (NDLR De monter en 1re division). Ce serait dur. J’ai donné l’exemple du Barça, si tu arrives là-bas et que tu dis « on ne va pas se battre pour la Liga », je crois que l’entraîneur qui arriverait à peine ne ferait pas passer ce message.

Donc monter en Ligue 1 c’est l’objectif, mais on va voir quelle équipe on aura et j’espère que l’on pourra dire qu’on va se battre pour ça parce que c’est que j’aimerais le plus, mais … je suis une personne qui aime parler de la réalité, je suis une personne honnête, un peu trop parfois, mais si la réalité ce n’est pas monter. Ils savent que j’aimerais avoir l’équipe, avec la liste des joueurs que j’ai faite pour la montée, parce que c’est l’objectif qui nous plaît et surtout ce club le mérite."

Sur sa communication directe versus les entraîneurs français : "En 2e division, nous étions 2 entraîneurs étrangers, un portugais à Dunkerque et moi"

"Pour que vous compreniez bien. En première division, ce n’est pas pareil, puisqu’il y avait 11 entraîneurs étrangers et 9 Français. Donc dans le top 6 de la première division, tous les entraîneurs étaient internationaux, donc étrangers. Là, ils ne se confrontent pas beaucoup avec les entraîneurs étrangers. En 2e division nous étions 2, un portugais à Dunkerque et moi. Donc nous sommes 2 étrangers sur 18 entraîneurs. C’est normal qu’eux (les Français) se protègent un peu plus, je considère que les entraîneurs français sont des entraîneurs qui en dehors ne disent pas grand-chose, ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas leurs idées et qu’ils ne font pas bien les choses.

Et, il y a les gens comme moi qui aiment expliquer pourquoi je fais les choses. Je ne fais pas les choses parce que je ne me lève pas le matin en pensant que les choses iraient mieux en les faisant différemment, mais parce que je pense que ça conviendrait mieux à l’équipe. Souvent j’explique et cela a choqué un peu, mais chacun est comme il est. Comme tout dans la vie, tout à son côté positif et son côté négatif."

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