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·16 May 2024

Girondins. Alain Giresse : "Si ça dépendait du public, on serait champion de France"

Article image:Girondins. Alain Giresse : "Si ça dépendait du public, on serait champion de France"

Alain Giresse, meilleur buteur de l’histoire des Girondins de Bordeaux, était l’une des grandes stars de la soirée passée à Chaban-Delmas pour ce match de gala. Malgré son âge (71 ans), le champion d’Europe 1984 a étonné bien nombre de supporters en jouant les 41 premières minutes de la rencontre. L’ancien meneur de jeu des plus grandes heures du club s'est arrêté en zone mixte à la fin de l’événement pour évoquer cette belle soirée et l’actualité du club.

Alain Giresse après ce match des Légendes : "Je retiens l’émotion fatalement parce qu' on se retrouve dans cette enceinte avec un public, avec ces joueurs. C’est une soirée réussie parce qu'on a retrouvé les grandes années et les grandes soirées des Girondins, ici, dans ce stade là où il y en a eu de nombreuses. Je crois que ça a été parfaitement réussi. C’est vraiment du bonheur pour tout le monde, je pense."


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"C’est au-delà des espérances cette soirée"

"J'ai joué avec de très grands joueurs donc c'est dû. C’est du plaisir, et en même temps sans rentrer dans le débat technique du match c'est facile, c’est simple. Ces grands joueurs-là rendent le jeu facile donc ce n’est pas compliqué. C'est bien, c’était plusieurs générations des Girondins. On se connaissait tous et puis ce qui est drôle c'est que nos champions du monde, ils étaient contents aussi de jouer parce qu’ils nous regardaient quand on était champion d'Europe. Quand on peut réunir des joueurs comme ça, tout le monde s'apprête de la meilleure des façons. Je ne pensais pas que quand on a enclenché ce processus on allait arriver à ça. C’est au-delà des espérances cette soirée.

Un passé glorieux, un présent compliqué

"Ce n’est pas facile avec les Girondins actuellement sur le plan sportif, maintenant les Girondins ont assuré le maintien en ligue 2. On en est là, il faut en passer par là, ça va prendre du temps pour que l'on retrouve les heures glorieuses. Dans la vie d'un club de plus de 140 ans, il y a des périodes, il y en a de très belles, mais là aujourd'hui en ce moment ce n’est pas le cas."

Un public d’exception

"Si ça dépendait du public, on serait champion de France et c'est ça le problème. C'est que le football, il ne se joue pas dans les tribunes, il se joue sur le terrain et aujourd'hui c'est là qu'on est en difficulté. Ce qu’on peut dire effectivement, c’est que le public est prêt à vibrer, il en a envie, il le réclame, c'est aussi ce que l’on peut constater ce soir. Donc il y a une forme de souffrance et un manque. C’était une grande bouffée d'oxygène ce soir, au grand air, ça fait du bien. Tout le monde repart ragaillardi à travers ce que le football et les Girondins sont capables de produire."

Les derniers pas à Chaban-Delmas ?

"Oui je pense, car j'avance dans le temps et en même temps on ne refait pas des soirées comme ça tous les ans. En plus le football, c'est plus véritablement ici, il a son histoire, mais l'histoire avec le football est plus derrière, que dans le futur, ici à Chaban. Donc il y a aussi ça qui rentre en ligne de compte. Mais enfin moi je suis heureux que ce stade qui a failli disparaître soit toujours debout. C'est l’UBB maintenant, c’est très bien. Je peux toujours passer sur le boulevard, voir la grande arche, les tribunes. C’est une forme de recueillement quand je viens dans ce stade."

L'interview en vidéo :

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