François Grenet : « Ce sont les salariés qui payent les pots cassés de ces situations, et nos jeunes » | OneFootball

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·31 January 2025

François Grenet : « Ce sont les salariés qui payent les pots cassés de ces situations, et nos jeunes »

Article image:François Grenet : « Ce sont les salariés qui payent les pots cassés de ces situations, et nos jeunes »

Sur TV7, le Président de la Ligue de Nouvelle Aquitaine, et ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, François Grenet, a commenté le fait qu’il n’y avait plus qu’un seul club professionnel en Nouvelle Aquitaine.

« Evidemment, on a toujours besoin, quel que soit le sport, dans n’importe quel contexte… A partir du moment où il y a une structure pyramidale, on a besoin en haut de la pyramide de locomotives pour tirer tous les wagons vers le haut. La situation de l’élite dans notre région de football aujourd’hui est catastrophique ».

Et évidemment, cela impacte le football de la région, notamment au niveau de la formation.


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« Ce sont des entreprises aujourd’hui ces clubs professionnels donc ils sont autonomes. Il se trouve qu’il y a eu deux catastrophes industrielles, pour les Chamois Niortais et le FC Girondins de Bordeaux. L’élite, c’est la vitrine. Ce qui me gêne le plus personnellement au niveau de notre football régional et amateur, au-delà de ces locomotives qui doivent être en mesure de tirer tous les clubs vers le haut, ce sont les conséquences que j’appelle les dommages collatéraux. Bien sûr, ce sont les salariés qui payent les pots cassés de ces situations, et nos jeunes. Bravo au Pau FC car si eux sont encore là, avec beaucoup moins de moyens, c’est qu’ils ont mieux travaillé que les autres, et qu’ils pérennisent quand même avec peu de moyens des performances exemplaires. Mais ce seul club professionnel n’a pas de centre de formation. Cela veut dire qu’aujourd’hui, concrètement, un gamin ou une gamine ayant le potentiel pour intégrer un centre de formation, sera forcément en dehors de notre région. C’est ce qui me préoccupe le plus. Quand on est dans des catégories de jeunes, on est forcément liés à des clubs amateurs. J’ai eu la chance de devenir footballeur professionnel, de faire une carrière, mais comme n’importe quel footballeur pro, on est tous issus du football amateur. C’est notre devoir aujourd’hui de mettre toutes les collectivités territoriales, tous les institutionnels, de les emmener avec nous, de leur demander de nous aider à accompagner nos jeunes. Aujourd’hui, il n’y a plus de centre de formation et la seule élite qu’il y a, ce sont les deux Pôles qui sont rattachés via la Fédé à notre Ligue. Mais ce sont des promotions de 30 gamins et 30 gamines. Quid des autres ? Donc on se doit d’impulser, en tant qu’instance régionale du football, les choses pour qu’on permettre à tous ces jeunes joueurs, et toutes ces jeunes joueuses, de continuer à développer leur potentiel, dans des conditions plus ou moins similaires à ce qui se fait dans des centres de formation. J’entends par là avoir des horaires aménagés au nouveau de la scolarité, et continuer d’être en mesure de progresser, pour un joueur intégrer un centre de formation d’un club pro. On sait qu’aujourd’hui, malheureusement, ce ne sera pas notre région. Mais j’ai envie de dire que ce n’est pas grave. Pour leur avenir, on doit leur permettre d’aller dans un club pro ».

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