Le Petit Lillois
·22 June 2024
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Les retrouvailles entre Rafael Leao, Ceki Zelik et Yusuf Yazici n’ont pas été de tout repos pour les Turcs, sévèrement battus par le Portugal ce samedi (3-0). Il faut le dire, la Turquie a tendu le bâton pour se faire battre.
Vainqueur de la Géorgie (3-1) lors de son entrée en lice, la Turquie avait, face au Portugal ce samedi, l’opportunité de remporter ses deux premiers matchs lors d’un même tournoi majeur pour la première fois de son histoire. Elle aurait, par la même occasion en cas de succès, égalé son nombre de victoires en une seule édition de l’Euro (2 en 2008). Ces objectifs annexes étaient néanmoins un bien trop lourd fardeau pour les Turcs, incapables de répondre à l’exigence d’une confrontation avec une formation de la stature de la Seleçao. Cette dernière l’a largement emporté sur la pelouse du Signal Iduna Park de Dortmund (3-0), validant de ce fait sa qualification pour les 8es de finale.
Malgré ce large écart au tableau d’affichage, c’est la Turquie qui lançait les hostilités avec un centre dangereux de Zeki Celik, entreprenant sur son côté. Aktürkoglu, qui devançait Cancelo, ne parvenait néanmoins pas à inverser la course du ballon. Ce premier frisson laissait vite place à de premières mésententes défensives dans le camp turc, comme ce qui avait déjà pu faire peur lors des matchs amicaux. Cette défense cédait d’ailleurs rapidement avec l’ouverture du score de Bernardo Silva (22′). Trouvé en retrait, le joueur de Manchester City ne pouvait manquer une telle opportunité. Rafael Leao a été à l’origine de cette occasion. S’en est suivi un véritable temps fort pour les Portugais, portés par les allés et venus de l’ancien Lillois. Ce dernier servait encore Bruno Fernandes dans l’axe, dont la volée passait de peu à côté des cages.
Précédemment évoquées, les mésententes défensives turques furent grotesques. A la demi-heure de jeu, Akaydin, loin d’être menacé, remisait en retrait sur son portier, sans lui jeter un regard. Ce dernier avait quitté ses cages, laissant le cuir filer seul dans les filets. Zeki Celik tenta bien de tacler pour sauver les siens, mais le mal était fait (28′). La suite de la rencontre ne fut qu’un long fleuve tranquille, ou presque, pour le Portugal qui marqua un troisième et dernier pion en deuxième période. Pas alignée sur une passe en profondeur vers Ronaldo, la défense de la Turquie est complètement dépassée. C’est étrangement lorsque Demiral entrait que la stabilité fut retrouvée, un peu tardif néanmoins (75′). En pleine surface, CR7 n’avait plus qu’à servir Bruno Fernandes pour qu’il marque tranquillement à bout portant (56′). Le match était plié (3-0). Le Portugal est premier du Groupe F.
Et Yusuf Yazici ? Rentré à la pause, Yusuf Yazici (27 ans) a tenté de rétablir l’ordre au sein des rangs turcs, donnant de la voix sur le rectangle vert. Il a été le seul à donner une certaine intensité avant de s’essouffler peu à peu. Il retrouvé un second souffle en fin de partie lorsque la Turquie est de nouveau parvenue à se créer quelques situations.
La composition turque : Bayindir – Celik, Akaydin (Demiral 75′), Bardakci, Kadioglu – Calhanoglu, Ayhan (Yuksek 58′) – Akgun (Guler 70′), Kokcu (Yazici 46′), Akturkoglu (Yildiz 58′) – Yilmaz
La composition portugaise : Costa – Cancelo (Semedo 68′), Dias, Pepe (Silva 83′), Mendes – Vitinha, Palhinha (Neves 46′), Fernandes – Silva, Ronaldo, Leao (Neto 46′)