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·8 November 2024
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Cela ne sera pas la première fois qu’Eric Di Meco prend la défense de Laurent Nicollin. En 2021, il déclarait déjà: « Son fils Laurent est de cette veine, un président « old school », propriétaire de son club, qui le fait grandir, tout en gardant ce côté famille qui m’a toujours plu.«
En milieu de semaine dernière, dans le programme « Rothen s’enflamme » sur RMC Sport, Jérôme Rothen ne manquait pas de dézinguer le Président du MHSC. Il insinuait notamment qu’il était moins passionné que son père et critiquait son choix de nommer Jean-Louis Gasset à la tête de l’équipe première, plutôt que de faire confiance à un Jocelyn Gourvennec ou à un Habib Beye.
© Alexandre Dimou/Icon Sport
Eric Di Meco, consultant de l’émission, se positionnait en tant que bouclier de Laurent Nicollin et saluait les valeurs atypiques de notre club:
« Il y a beaucoup de clichés dans la plaidoirie de Rothen. Des clichés sur les personnes âgés, sur le côté familial d’un club… Montpellier, c’est un club particulier en Ligue 1. On fait des débats à longueur d’année sur ce football reposant sur des actionnaires que l’on ne voit même pas avec des présidents délégués juste là pour prendre des sous et qui se foutent du reste. Ici, on a l’un des derniers clubs, avec Brest et Reims peut-être, du football du siècle dernier et c’est une recette qui fonctionne.
50 ans, c’est un club jeune Montpellier. Oui cette année, il était prédestiné à jouer le maintien, on le savait, qu’il serait en danger. Jérôme Rothen nous explique que Laurent Nicollin est moins passionné que son papa, je ne vois pas d’où il peut dire ça. Ce n’est pas le même style mais tu tiens à bout de bras ce club depuis des années et des générations, tu es obligé d’être passionné. Je ne crois pas qu’il fasse ça par obligation. On ne peut pas juger un président de cette manière, c’est gratuit, et surtout, tu ne peux pas l’empêcher d’appliquer les recettes qui ont toujours fonctionné au MHSC.
C’est un club familial, particulier. J’étais à Monaco en championnat, dans la tribune, j’étais à côté de leur intendant, c’était le même que lorsque je jouais encore, et on a parlé du bon vieux temps. Habib Beye, oui ça aurait été bien qu’il trouve un club de Ligue 1 mais arriver avec les préceptes d’Habib Beye dans un club comme Montpellier, ce n’est pas le football d’aujourd’hui. Il faut un entraineur qui connait cet environnement et Jean-Louis Gasset, avec ce qu’il a réalisé à Marseille l’an dernier, il a le profil idéal. Et la saison prochaine, tu partiras avec quelqu’un d’autre mais à ce jour, c’était trop compliqué. »
Crédits Iconsport