Le Petit Lillois
·24 November 2024
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Lucas Chevalier a passé un après-midi tranquille ce dimanche, peu inquiété par le Stade Rennais, vaincu chez les Dogues (1-0). Aux premières loges, il se lançait ainsi dans une véritable analyse à notre micro, citant du positif et du négatif.
Plus d’une heure après le coup de sifflet final, il fallait bien savourer le show dans l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, Lucas Chevalier apparaissait en zone mixte suite à la victoire empochée par le LOSC sur le Stade Rennais (1-0) ce dimanche. Capable de prendre du recul, il se satisfait d’abord de l’opération comptable. À ses yeux, cette partie avait tout d’un terrain glissant : « Avec tout ce qu’il y avait autour, c’était vraiment un match piège aujourd’hui (dimanche). On nous a répété toute la semaine de faire abstraction de tout ça. L’année dernière, lors de l’hommage rendu à Eden Hazard, on avait déjà joué contre Rennes et on s’était pris deux buts en quinze minutes, se souvient-il. Avec Rennes qui changeait d’entraîneur, on se disait qu’il y allait avoir une réaction de leur côté. Ce match sentait quand même… On a vu que ce n’était pas facile, mais le taff a été fait avec un clean-sheet et on prend des points sur les équipes derrière nous. »
Pour débuter par les bons points, Lucas Chevalier a salué la détermination lilloise, l’esprit de groupe ainsi que ses valeurs sur le pré : « C’est vrai qu’il y a eu des réactions à la perte. On a vu des mecs suivre les joueurs, les tamponner voire faire des fautes à certains moments. Aujourd’hui, on a beau avoir de la qualité, si on laisse de l’espace à une équipe comme Rennes, ils vont forcément savoir les utiliser. Cela fait plusieurs matchs que l’on est comme ça (très solidaires) et il faut le garder. Si un jour on fait un peu moins, on le verra sûrement sur les résultats », lançait-il.
« Il y a un groupe solide, insiste l’international français à deux, trois reprises. En aucun cas je n’ai senti un mec qui traînait les pieds ou qui n’était pas dans le bon état d’esprit. Si un joueur ne le fait pas, je pense que le coach n’hésitera pas à le mettre de côté. Depuis quelques années, le LOSC monte en puissance et on est obligé d’avoir des mecs qui font le boulot. Si on fait un peu moins, on devient une équipe banale. Les mecs s’investissent. Maintenant, il faut savoir si on parviendra à le garder sur le long terme » et c’est une excellente question.
« On ne maîtrise pas notre sujet de A à Z »
Malgré le résultat, Lucas Chevalier a tout de même pointé du doigt certains défauts : « On est une grande équipe du championnat, mais on est quand même toujours sur le fil en fin de match. On ne maîtrise pas de A à Z notre sujet et c’est sûr que toutes les fin de match sont crispantes. C’est comme ça depuis août et c’est un constat que l’on se fait. On sait qu’il y a des choses à améliorer, comme ce flottement régulier en deuxième mi-temps. Mais pour le moment, tout se passe plutôt bien pour nous », nuance-t-il.