Droits TV : « Le juste prix pour la Ligue 1 est un peu supérieur à ce qu’on a aujourd’hui » juge Vincent Labrune | OneFootball

Président de la Ligue de Football Professionnel, Vincent Labrune est récemment revenu sur l’actualité des droits télévisés, encourageant notamment DAZN dans son évolution.

Le président de la Ligue professionnelle de Football, Vincent Labrune, a déclaré souhaiter « le succès de DAZN à tout prix » lors d’un entretien accordé au média Le Parisien diffusé au début du mois de décembre. Il tenait à défendre les premiers mois d’un nouvel acteur au sein de l’environnement footballistique français.

La plateforme britannique subit cependant les foudres des supporters du football français. Un désamour qui se traduit par des chiffres, celui de 500 000 abonnés sorties au cours de l’automne par L’Equipe : « Je ne vous donnerai pas de chiffre. Je peux juste vous dire qu’ils ne sont pas à la hauteur de leurs prévisions, rétorquait de son côté Vincent Labrune, refusant d’évoquer précisément ce sujet. Ils ont réussi l’exploit de lancer en moins de deux semaines un produit sans bug ni écran noir », tenait-il plutôt à féliciter.

Il a tout de même concédé que le tarif initial n’avait pas été le plus approprié : « Après oui, ils ont peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs. Mais on apprend tous en marchant. On est à fond derrière eux, reconnaît celui qui bataille fermement avec le piratage. Il s’agit-là de son ennemi numéro 1 : L’explosion du piratage ! Sur trois personnes qui regardent la Ligue 1, il n’y en a qu’une seule qui paie à l’heure actuelle. C’est gravissime. C’est le produit le plus piraté de France. Il nous faut des décisions radicales », s’agaçait-il.

Il clôturait son discours en bifurquant sur le football européen : « On ne peut pas comparer l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre qui ont une culture forte du football avec la France. Pour résumer, on a découvert le football en 1998. Mais je crois qu’il y a un juste prix qui me semble sans doute un peu supérieur à ce qu’on a aujourd’hui (19,99€). […] Tous nos centres de revenus sont en croissance forte, excepté les droits TV domestiques. »