Droits TV : « C’est une catastrophe », le patron de DAZN en appel aux plus hautes instances pour lutter contre le piratage | OneFootball

Diffuseur officiel du championnat français depuis quelques semaines seulement, la plateforme britannique DAZN s’est récemment exprimée, par le biais de son représentant français, avec colère et incompréhension face à sa situation dans l’Hexagone.

Cela fait désormais trois semaines que la Ligue 1 a repris ses droits et que ceux-ci, achetés au cours de l’été, sont diffusés sur le petit écran par DAZN. Nouvel acteur dans le paysage audiovisuel français, la plateforme britannique a commercialisé son offre (29,99€ par mois, avec engagement), à l’entame du championnat, mais n’est pas parvenue à conquérir les cœurs. Le prix de ses abonnements est souvent pointé du doigt, problème qui n’en est pas un pour Brice Daumin. Le patron français de DAZN estime en effet que le principal problème n’est autre que le piratage et sa promotion en France : « C’est un sujet qui concerne le marché de manière générale. Le piratage, c’est du vol. Il ne faut pas l’appeler autrement. Aujourd’hui, on a une promotion du piratage qui est faite dans la presse, sur l’usage illégal d’accès au contenu, et c’est un scandale. Le sujet du piratage est une catastrophe. Aujourd’hui, quand vous lisez que Telegram est ‘une alternative à DAZN’… c’est faux et archifaux, s’insurge-t-il dans un entretien accordé au Parisien. C’est le vol qui est une alternative à DAZN. Et ceux qui sont derrière ça ou l’IPTV, ce sont des organisations criminelles, mafieuses, pédocriminelles, il faut l’avoir en tête », juge-t-il. À ses yeux, le sujet du piratage est « une catastrophe » que l’on est amené « à banaliser » dans l’Hexagone.

Désormais face au mur, si le nombre exact d’abonnés n’a pas été dévoilé, il est certain que l’objectif initial n’est pas atteint, Brice Daumin lance un appel aux plus hautes instances françaises : « Que ce soit les ayants droit, les organisations politiques, les acteurs du marché : aucun ne s’est prononcé sur ce qu’on a vécu ces trois dernières semaines sur le piratage. Il faut des prises de position fortes, fermes, et des plans d’action qui soient clairs, établis et mis en œuvre, réclame le représentant de la plateforme britannique en France. C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs », conclut-il avec fermeté dans les colonnes du média francilien.