Dominique Rocheteau reçoit une distinction | OneFootball

Dominique Rocheteau a sorti un ouvrage cette année intitulé Foot Sentimental. Pour celui-ci, il a reçu le Prix de l'autobiographie au Sportel Awards 2024.

Entre le 27 et le 29 octobre, avaient lieu les "Sportel Awards" à Monaco. Il s'agit d'une compétition internationale ayant pour but de récompenser les meilleures séquences sportives de l’année écoulée. Dominique Rocheteau a été récompensée pour son ouvrage intitulé Foot Sentimental, qui a reçu le Prix de l'autobiographie. Dans ce livre, Dominique Rocheteau partage les moments forts de sa carrière, avec bien entendu des références à l'AS Saint-Étienne où il a brillé entre 1971 et 1980.

Pour MonacoInfo, Dominique Rocheteau s'est confié sur cet ouvrage : "Le titre Foot Sentimental ? Oui j'adore Alain Souchon, c'était fait exprès. J'ai trouvé ce titre vraiment à la fin du livre. Je parle pas mal de musique dans ce livre et je l'ai trouvé à la fin. (...) J'ai tenu à parler de mon père dans ce livre car on demande souvent aux joueurs qui est leur exemple et moi je réponds mon père. Pendant toute mon enfance je l'ai suivi, c'était un très bon joueur. Ça a été un exemple sur le terrain et dans le comportement pour moi. (...) Je parle des supporters, des médias, des changements de comportements. J'ai gardé des amis journalistes, il y avait une proximité mais maintenant les contacts entre les joueurs et les journalistes sont plus compliqués, parce que ce sont des conférences de presse, il y a moins cette proximité.

(...) Je parle aussi de mes rencontres. La citation qui ouvre mon livre : "Ne gagne pas le monde en perdant ton âme, la sagesse vaut mieux que l'argent et l'or" ? C'est Bob Marley, que j'avais rencontré. Je l'avais rencontré au Gabon où il faisait un concert pendant que nous on faisait une tournée avec Saint-Étienne. On était dans le même hôtel, on allait jouer au foot avec son équipe de musiciens. Aujourd'hui, j'ai l'impression que les footballeurs sont un peu en dehors de la vraie vie. Ils sont tellement obligés de se protéger avec les réseaux sociaux, ils sont complètement entre eux. Moi j'ai eu l'impression de vivre une vie normale."