Olympique-et-Lyonnais
·18 May 2024
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·18 May 2024
Le bilan est sans appel. Lorsque le PSG a croisé la route de l'OL, il est quasiment tout le temps reparti battu de ces confrontations au sommet. En six duels, les Fenottes ont gagné à cinq reprises et obtenu un nul en championnat en février. Le constat s'est alourdi vendredi lors de la finale de la D1, remportée 2 à 1 par les joueuses de Sonia Bompastor.
Forcément dépité après ce nouvel échec face au rival, qui l'a déjà éliminé en Ligue des champions cette saison, l'entraîneur parisien, Jocelyn Prêcheur, ne pouvait que reconnaître la supériorité des Lyonnaises. "Il y a plus que des détails, on ne peut pas manquer 15 ou 20 minutes dans un tel match comme nous l’avons fait. Certaines filles sont au max, on ne peut pas leur demander plus. La réalité est là, on vient de les affronter trois fois, elles nous ont dominées les trois fois. Le diagnostic est dur mais factuel", a-t-il noté.
"Amer" et frustré" par ces défaites, le coach francilien a confié que son équipe "n’est pas au niveau de Lyon. Je pense qu’on a tiré le maximum du groupe cette saison, a-t-il déclaré. Le bilan de la saison n’est pas mauvais." Avec une Coupe de France dans la besace, Paris pourra au moins se dire qu'il n'a pas tout perdu.
Du côté des joueuses aussi, le fatalisme régnait. "On a pris deux buts sans raison… On gagne ensemble, on perd ensemble, a martelé la milieu de terrain Jackie Groenen Pour le moment, oui, peut-être qu’elles sont trop fortes pour nous." Un constat que les Rhodaniennes espèrent encore valable dans les années à venir.