Christophe Dugarry : “Les italiens sont certainement un peu suffisants. Je suis sur le banc de touche à ce moment-là et on les voit commencer à se préparer, tous debout” | OneFootball

“C’est un coup de génie de Roger. Les italiens sont certainement un peu suffisants. Je suis sur le banc de touche à ce moment-là et on les voit commencer à se préparer, tous debout, à se gominer un peu les cheveux pour être beaux sur la photo. Si à ce moment-là je pense que c’est mort ? Ah oui ! On sent qu’il y a une espèce d’effervescence des italiens qui chantent, qui se préparent. On sent qu’ils se préparent à recevoir la Coupe… Et c’est vrai qu’il y a une espèce de sprint, de dribble chaloupé de Robert Pirès, qui envoie David Trezeguet marquer ce but, il se l’arrache. C’est un scénario de fou. L’égalisation de Wiltord ? Là aussi, c’est une frappe… Toldo, qui est à l’époque un très grand gardien, qui doit faire 1m95. Il a un peu de mal à se baisser tellement il est grand, ou du moins pas assez vite, et sur une frappe un peu pourrie qui permet d’égaliser. Cette frappe sort de nulle part. Sylvain avait déjà l’habitude de marquer des buts en renard de surface. C’était un redoutable attaquant Sylvain Wiltord. Il a mis énormément de buts durant sa carrière.”

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