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·18 July 2025
Chelsea peut-il vraiment viser le titre ? L’avis tranché de Matarazzo

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·18 July 2025
De passage comme consultant lors de la dernière Coupe du monde des clubs, Pellegrino Matarazzo a offert une analyse lucide de l’évolution de Chelsea sous la houlette de Mauricio Pochettino, tout en partageant sa vision sur la progression de la sélection américaine et sa propre trajectoire d’entraîneur. Ses propos ont été recueillis dans une récente interview pour The Athletic.
Observateur attentif du parcours de Chelsea lors du tournoi, Matarazzo note clairement une montée en puissance des Blues au fil des matches. « Ils ont grandi dans la compétition », souligne-t-il, évoquant les débuts encore hésitants avant une finale « spectaculaire ». L’arrivée de Joao Pedro, transféré de Brighton en cours de tournoi, lui apparaît comme un élément décisif pour diversifier le jeu offensif londonien, notamment pour libérer la créativité de Palmer. Il s’enthousiasme aussi pour le rôle de Moises Caicedo : « Si j’avais une équipe de rêve, Caicedo en ferait partie. Pour moi, il sera le meilleur numéro 6 du monde. » Selon l’Américain, Chelsea a désormais la capacité à défendre en bloc bas ou en pressing haut avec une réelle souplesse structurelle, ce qui s’est traduit par la solidité affichée en finale contre le PSG.
Pour Matarazzo, le chantier n’est pourtant pas totalement achevé à Stamford Bridge mais le mélange entre talents déjà présents et renforts ciblés laisse présager une saison excitante : « Avec l’ajout de Joao Pedro et l’équilibre actuel, je pense que Chelsea peut même viser le titre en Premier League. »
Désormais sans club depuis son passage à Hoffenheim, Matarazzo a été récemment considéré pour le poste de sélectionneur des États-Unis, finalement confié à Pochettino. Il salue le choix de la fédération et note l’impact rapide de l’Argentin : « Atteindre la finale de la Gold Cup avec de nombreux titulaires absents est un vrai accomplissement. On voit, pour la première fois, l’émergence d’une vraie culture collective autour du travail, de l’intensité et de l’esprit d’équipe. » Il prévient toutefois que le prochain cap consistera à réintégrer les cadres comme Pulisic, McKennie ou Balogun afin d’augmenter le niveau global. Selon lui, « la défaite en finale face au Mexique n’était pas due à un problème de mentalité mais bien de qualité ». Pour espérer une performance lors du Mondial organisé à domicile, « il faudra retrouver de la cohésion et s’appuyer sur la dynamique créée ».
Interrogé sur les difficultés rencontrées par les entraîneurs américains pour s’imposer en Europe, l’ancien coach de Stuttgart se dit « encore en quête d’aller plus haut » et admet que la reconnaissance reste difficile à conquérir. Sa philosophie ? « Savoir gérer le chaos et rester focalisé sur l’essentiel », un mantra qu’il juge indispensable pour réussir au plus haut niveau.
(Source : The Athletic)
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