Cette fois, le plan de Jean-Louis Gasset a fonctionné | OneFootball

Sur ses deux premières sorties, Jean-Louis Gasset n’avait pas été verni. Trahi par le scénario cruel face au Tef’ – au-delà des performances médiocres de ses joueurs – et battu pour une main involontaire mais coupable au Havre où il était allé chercher un point, l’entraîneur Pailladin a enfin vu le groupe répondre dimanche face à Brest, où sa causerie d’avant-match a d’ailleurs été saluée, en retrouvant notamment un système avec quatre défenseurs et un Wahbi Khazri repositionné en meneur de jeu.

À une semaine des festivités autour du demi-centenaire du club, JLG mettait l’accent plus encore sur l’importance de l’esprit Paillade, cette notion aussi vague qu’importante. D’entrée de jeu, ses hommes ont envoyé les signaux positifs pour rapidement mener au score. Décevants sur les dernières sorties, les cadres du vestiaire sur lesquels Gasset s’appuie ont réalisé de belles performances, de Wahbi Khazri à Benjamin Lecomte en passant par Jordan Ferri. L’international Tunisien, moins influent en neuf après la sortie d’Akor Adams, fut plus qu’intéressant quand il évoluait autour de l’attaquant nigérian. Dévoué et concerné. De quoi rejoindre les vestiaires à la pause avec deux buts d’avance et l’acclamation méritée de La Mosson.

Crédits Iconsport

À la reprise, le but de Jonas Martin faisait frissonner d’angoisse l’assistance, rapidement rassurée par la réponse des siens. Obtenant un nouveau penalty, Mousa Tamari justifiait lui aussi, encore un peu plus, la confiance du coach qui l’avait titularisé pour sa première fois. Il avait également provoqué le coup franc victorieux de Wahbi Khazri.

À l’orée du dernier quart d’heure, Jean-Louis Gasset lançait alors Othmane Maamma et Tanguy Coulibaly pour renouveler les ailes. Dix minutes plus tard, le premier servait parfaitement le second pour refaire le break et entériner la première victoire signée Gasset.

De quoi nourrir un avenir moins gris et revoir, ainsi qu’il le promettait, le ciel bleu.