Botafogo réclame 65 M€ à l’OL, nouveau scandale signé Textor ! | OneFootball

Dans le marasme provoqué par John Textor du côté de l'OL, de nouveaux problèmes se profilent désormais, puisque le club brésilien réclame une fortune à l'Olympique Lyonnais !

C’est une bombe qui secoue une nouvelle fois l’empire Eagle Football. Comme l'explique Globo, le club brésilien de Botafogo a officiellement réclamé 410 millions de réais (soit environ 65 millions d’euros) à l’Olympique Lyonnais, son « club frère » au sein du groupe détenu par John Textor. En cause : plusieurs transferts de joueurs réalisés à perte, censés aider l’OL à sortir d’une crise financière majeure fin 2024.

Dans une lettre adressée à Lyon le 18 juillet, Botafogo détaille les sacrifices consentis pour soulager les comptes du club français, alors en danger de relégation à cause des sanctions de la DNCG. Le club carioca affirme avoir agi dans l’esprit de la « famille Eagle », où tous les clubs sont censés fonctionner de manière solidaire. Mais cette solidarité a coûté cher.

Parmi les cas évoqués : Thiago Almada, prêté gratuitement, sans aucune indemnité de transfert ni prise en charge salariale. Mais aussi Igor Jesus, Jair et Luiz Henrique, vendus dans l’urgence à des prix largement en dessous du marché. Pour couronner le tout, un nom inattendu entre dans la danse : Savarino, cédé officiellement à l’OL en mars 2025 pour 7,6 millions d’euros.

Botafogo dénonce des prêts déguisés

Au total, Botafogo chiffre les pertes à 27 millions pour Almada, 20,9 millions pour Jair, 7,6 millions pour Savarino et 39 millions pour Igor Jesus. À l’époque, ces opérations avaient été présentées comme des gestes stratégiques dans le cadre de la collaboration entre les clubs du groupe. Mais aujourd’hui, Botafogo dénonce une forme d’exploitation, affirmant avoir été contraint d’agir rapidement pour sauver Lyon, quitte à hypothéquer son propre effectif.

Les dirigeants brésiliens parlent désormais de « prêts déguisés » et exigent un remboursement intégral de la part de l’OL, en lançant des démarches judiciaires. Cette affaire éclaire d’un jour nouveau les dérives du modèle multi-clubs de John Textor. Celui qui rêvait d’une galaxie de clubs unis autour d’une même vision est aujourd’hui rattrapé par les réalités financières et les tensions internes.

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