Bordeaux : l'ambition énorme de Lopez, qui se paye à nouveau Kahn, au lendemain de la DNCG | OneFootball

Bordeaux : l'ambition énorme de Lopez, qui se paye à nouveau Kahn, au lendemain de la DNCG | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: OnzeMondial

OnzeMondial

·25 June 2025

Bordeaux : l'ambition énorme de Lopez, qui se paye à nouveau Kahn, au lendemain de la DNCG

Article image:Bordeaux : l'ambition énorme de Lopez, qui se paye à nouveau Kahn, au lendemain de la DNCG

Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, s'est confié comme jamais au lendemain de la décision de la DNCG fédérale de maintenir le club au scapulaire en National 2. L'homme d'affaires de 53 ans se veut désormais ambitieux et rêve de retrouver la Ligue 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Hier après-midi, c'est un ouf de soulagement qui s'est emparé de tous les supporters des Girondins de Bordeaux. Après l'avis favorable du tribunal de commerce pour la poursuite de l'activité, le club au scapulaire a ensuite été maintenu en National 2 par la DNCG fédérale. Une seule sanction : un encadrement de la masse salariale.


OneFootball Videos


Une nouvelle qui a forcément été bien accueillie par Gérard Lopez : "Tout ce qu’on a fait, c’est bosser sur ce qu’on savait. On savait qu’il fallait se maintenir à l’intérieur des lois existantes, et que si on le faisait, il n’y avait aucune raison que cela ne marche pas. Les lois n’existent pas pour rien. Le travail a été bien fait, les équipes ont super bien travaillé, je suis satisfait. Maintenant, le sportif doit répondre" a-t-il confié dans les colonnes du JDD.

Lopez se défend et pulvérise Kahn !

Le tout avant d'envoyer une nouvelle punchline à Oliver Kahn : "Quand on regarde ceux qui se sont pointés, un groupe a atterri à la police des finances, tout simplement pour avoir été malhonnête, il y a eu Oliver Kahn et Jacques-Henri Eyraud qui sont arrivés avec 30 millions, puis 15 millions avec un document que le tribunal a trouvé farfelu, puis 50 millions qui étaient en fait zéro : le tribunal les a obligés à répondre officiellement, il n’a jamais reçu de preuve de fonds."

"Venant d’Oliver Kahn, avec une carrière comme la sienne… J’avoue que c’était un peu choquant pour tout le monde, ridicule même. Le foot rend fou tout le monde, moi y compris. Dans une société normale qui perd de l’argent à tout va, jamais je ne mettrais 40 millions d’euros. Dans le foot, je l’ai fait (...) J’ai commis des erreurs comme tout dirigeant et après, je les ai payées cash, au sens premier du terme. J’ai maintenu ou fait confiance à des gens qui, finalement, n’ont pas apporté les compétences voulues. Comme c’est moi qui prends les décisions et les assume, je deviens une cible facile. Et comme je ne communique pas beaucoup, les rumeurs peuvent enfler" a-t-il poursuivi.

Malgré tout, il a tenu à se défendre : "À un moment donné, plus personne ne s’arrête pour se poser les bonnes questions, par exemple : tous ceux qui me critiquent, les anciens, où étaient-ils il y a quatre ans quand j’ai repris le club ? Tout ce qu’ils ont fait, c’est prendre de bons salaires à Bordeaux – et tant mieux pour eux. Ils ont construit une grande histoire de Bordeaux mais aujourd’hui, leur valeur ajoutée est quasi-nulle. J’ai énormément de respect pour certains et j’attends encore aujourd’hui que d’autres sortent des critiques et viennent dire : « On donne un coup de main. » Mais ça n’existe pas."

Une montée en N1 visée et un retour en L1 d'ici à 2030 ?

L'homme d'affaires de 53 ans s'est ensuite projeté sur l'avenir : "On part sur un groupe de 23, 24 joueurs avec sept ou huit joueurs d’expérience qui connaissent bien le National. On aura cinq, six joueurs juste un peu en dessous, capables de performer sans problème (...) On va mettre quelques jeunes aussi et puis on aura des remplaçants. On aura un groupe qui sera étoffé, tous les postes seront doublés (...) On est encadrés certes, mais sur le plus gros budget de National 2. Si nous, on ne s’en sort pas, les autres sont mal" a-t-il lancé avant d'être clair sur l'objectif de monter en National 1 : "Toute autre déclaration de qui que ce soit au club qui n’irait pas dans ce sens serait stupide."

Le boss bordelais a aussi confirmé Bruno Irles dans ses fonctions et a conclu en étant on ne peut plus clair sur le plan de continuation, fiable à 1000% selon lui avec en ligne de mire une remontée en Ligue 1 d'ici à 2030 : "Non, à 1 000 %. Parce que même s’ils restent importants, les chiffres sont tellement plus petits que ce que j’ai pu financer dans le passé… Et l’augmentation des remboursements (de la dette) vers les 40 % se fera par les résultats, donc les montées en National, en Ligue 2, Ligue 1. Pour le coup, tout le monde sera aligné, tout le monde aura intérêt à ce que ça marche."

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

View publisher imprint