Bixente Lizarazu : « J’avais passé des années merveilleuses à Bordeaux, j’étais comme un poisson dans l’eau. Et j’ai connu cette blessure… » | OneFootball

« Je n’ai pas eu le temps de connaitre ça et de vivre ça parce que malheureusement, cette année-là, j’ai eu une blessure qui m’a vraiment handicapé, une pubalgie. C’est une blessure du footballeur assez galère, aux abdominaux et aux adducteurs. Quand tu accélères tu as mal, quand tu cours tu as mal, c’est très désagréable. Ça te prend la tête, et c’était ma première blessure. J’ai connu ça au moment où je changeais de club… Ça a été une année très difficile pour moi à tous points de vue, une année très frustrante. Je n’ai pas pu jouer à mon niveau. Je n’ai pas pu montrer vraiment qui j’étais. Et puis, j’ai souffert aussi psychologiquement parce que je n’arrivais pas à retrouver mes qualités. Je ne me sentais pas bien, tout simplement. J’avais passé des années merveilleuses à Bordeaux, j’étais comme un poisson dans l’eau. Je me sentais un monstre physiquement, in destructible, Superman, ce truc qu’on essaie d’être quand on est sportif de haut niveau… Le rapport à la blessure pour la première fois, c’est la perte de confiance totale, dans tes qualités… Tu ne sais pas si tu vas les retrouver. Quand tu te blesses, tu ne sais pas si tu vas retrouver tes qualités, tu ne sais pas combien de temps ça va prendre, et c’est ce qui est très difficile. Cela crée du stress »

« C’est des soins, l’entrainement, le travail, et petit à petit on progresse, on a moins mal, on peut augmenter la dose d’entrainement… Et la confiance vient comme ça. On va dire qu’en janvier 98, j’ai pu rejouer dans de bonnes conditions, m’entrainer dans de bonnes conditions, pour monter en puissance et finalement faire la Coupe du Monde ».

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