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·24 May 2024

Bilan (2/20) – Bastia ne franchit pas un cap mais se stabilise

Article image:Bilan (2/20) – Bastia ne franchit pas un cap mais se stabilise

Le bilan de la saison par ML2

Quatrième de l’exercice 2022-2023, le Sporting Club de Bastia était la très belle surprise de l’an passé et avait une montagne face à lui pour réussir à faire mieux cette saison. Ce n’était pas l’objectif du président Claude Ferrandi, qui visait simplement une place dans un top 10 pour ne pas se faire trop peur et continuer de rebâtir le club en paix. Malheureusement, Bastia échoue à la 13e place de Ligue 2 – à seulement une unité de la 9e place – avec ses 50 points, dix de moins que l’année précédente. Un moindre mal car parfois, les Turchini ont vu leur club flirter avec la relégation, sans toutefois paraître inférieur à ses concurrents ni nous inquiéter trop longtemps.


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Jamais Bastia n’a plongé sous la 16e place

Et donc jamais le Sporting n’a connu la zone rouge cette saison, comme depuis le mois d’août 2022 ! S’il est passé assez proche, il n’a donc pas connu cette pression de devoir absolument gagner pour parvenir à ressortir la tête de l’eau, et encore moins sur les dernière semaines puisqu’il a su prendre les points qu’il fallait au bon moment dans le sprint final, avec une série de quatre victoires et un match nul lui permettant de se donner un confortable matelas. Certes, la pression populaire à Bastia et l’attente des supporters sont bien plus importantes dans ce club que dans beaucoup d’autres, mais il faut souligner le calme et le professionnalisme de l’effectif qui a tiré son épingle du jeu dans cette course au maintien, après un mercato estival raté et quelques coups décevants au cours de l’hiver, alors que des clubs précédemment relégables tels que Dunkerque ou Annecy revenaient très vite à sa hauteur.

Consolider pour préparer l’avenir

Alors que l’équipe sortait de deux défaites dont un 4-0 contre Saint-Étienne à Furiani, le mois de mars et sa trêve internationale auraient pu être le moment de tout changer pour le SCB qui travaillait toujours avec son duo Moretti-Laslandes pour tenter de sauver les meubles, c’est à dire la place du club en Ligue 2. Chose essentielle pour pouvoir construire quelque chose de viable à moyen terme, la mission maintien a été parfaitement remplie par les hommes en place qui ont été maintenus à leur poste et n’ont pas été perturbés, malgré l’arrivée de Frédéric Antonetti à la direction technique, annoncée pour l’intersaison 2024-2025. Alors que le nom du futur entraîneur ne fait plus vraiment de doute désormais, le changement de direction de la formation corse va être radical avec une équipe plus tournée vers la jeunesse. Il ne faudra pas se tromper et choisir les personnes adéquates pour redevenir un club formateur, garder l’ambition de bien figurer en Ligue 2 pour enfin, peut-être, retrouver l’élite du football hexagonal. Mais cela pourrait prendre du temps. Cette fois plus encore que d’habitude, la patience sera une vertu pour les supporters bastiais, qui doivent s’attendre à faire un petit pas en arrière pour espérer en faire deux en avant à l’avenir.

L’équipe type du Sporting Club de Bastia en 2023-2024 (en 3-5-2, en fonction des temps de jeu) :

Placide – Keita, Roncaglia, Okou – Bohnert, Vincent, Janneh, Ducrocq Tavares – Alfarela, Santelli.

Le banc : Fabri, Dramé, Traoré, Meynadier, Bianchini, Conte, Charbonnier.

Le bilan de Christophe Vincent

MaLigue2 : Bastia n’est pas n’importe quel club en Ligue 2 mais quand même, trois maintiens de suite avec notamment deux saisons à quatre relégations, il y a de quoi en être fier, non ?

Christophe Vincent : Vous soulignez quelque chose de très important, de très gratifiant, qui est une énorme fierté en effet. Ça fait maintenant la troisième année qu’on reste en Ligue 2, avec une 12e place et un quart de finale de coupe de France la première saison, puis une quatrième place, là on finit 13e sachant que si on battait Paris on aurait pu espérer une 9e place. Quand on voit un club comme Sochaux, qui descend pour d’autres raisons en National, un club comme Valenciennes, comme Troyes… Là, avec quatre descentes on arrive encore à se maintenir, je trouve que c’est déjà top franchement. Depuis l’ère « Ferrandi », ça ne fait pas 10 ans qu’on est en Ligue 2.

ML2 : Il y a bien eu cette petite série de cinq matchs sans victoire entre septembre et octobre, est-ce que vous avez douté à ce moment-là ?

CV : Bien sûr, à un moment donné quand tu es dans une période difficile, c’est évident que tu te remets en question. Mais malheureusement, la vie, le sport nous apprend que c’est avec des moments comme ça qu’on rebondit et qu’on devient plus fort. C’est obligatoire. On a peut-être cette force de caractère, peut-être que le public, que l’âme du Sporting a fait qu’on avait plus d’énergie que nos concurrents, plus de ressources. Mais voilà, dans ces moments compliqués où tu commences à douter, à un moment donné il faut un peu éteindre le cerveau et simplement aller au mastic (sic).

Photo Kevin Guizol/Icon Sport

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