OnzeMondial
·24 August 2025
Barça : l'avis cash d'un ancien arbitre sur le pénalty sifflé contre Baldé

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·24 August 2025
Comme chaque semaine, une nouvelle polémique d’arbitrage ébranle la sérénité de la Liga. Un ancien arbitre s’en mêle et ne mange pas ses mots.
Encore une controverse arbitrale en Liga. La rencontre entre Levante et le FC Barcelone n’a pas seulement offert un spectacle incroyable avec son scénario fou (2-0 pour Levante à la pause, 3-2 pour le Barça à la fin du match), elle a surtout rallumé le débat sans fin sur l’arbitrage espagnol. En cause : le penalty sifflé en toute fin de première période en faveur de Levante, après une main d’Alejandro Balde dans sa surface.
Sur l’action, l’arbitre principal, Alejandro Hernández Hernández, avait d’abord laissé jouer avant d’être rappelé à l’ordre par la VAR, gérée ce soir-là par Jorge Figueroa Vázquez. Après consultation du moniteur, l’homme en noir a désigné le point de penalty, permettant à Morales et ses partenaires de creuser l’écart. Une décision lourde de conséquences, puisque ce coup du sort aurait pu faire basculer définitivement la rencontre en faveur du club valencien.
Ce choix arbitral prend une dimension encore plus polémique en raison d’un précédent très récent. Le 11 mai dernier, lors d’un Clásico haletant, victoire 4-3 du Barça face au Real Madrid, Hernández avait été confronté à une situation similaire : une main d’Aurélien Tchouaméni dans la surface madrilène, à la suite d’une frappe de Ferran Torres. À l’époque, malgré l’appel de la VAR et une revue des images, il avait choisi de ne pas siffler penalty, estimant que la position du bras n’était pas suffisante pour sanctionner le Français.
Cette incohérence entre deux décisions à quelques semaines d’intervalle fait logiquement débat. Pour l’ancien arbitre Antonio Mateu Lahoz, désormais consultant sur Cadena Cope, il ne fait aucun doute : Hernández Hernández s’est planté. « Le bras est tendu, complètement détaché du corps. Cette main est punissable, il ne peut plus la retirer », a-t-il expliqué dans l’émission Tiempo de Juego. Avant d’ajouter, non sans ironie : « Lors du Clásico, le même arbitre avait estimé que la main de Tchouaméni n’était pas sanctionnable. Si c’était le cas alors, il est impossible de siffler celle-ci. ».
Ambiance donc en Espagne, où cette affaire vient nourrir un peu plus la défiance des clubs, des supporters et des observateurs envers le corps arbitral.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.