OnzeMondial
·10 November 2024
In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·10 November 2024
Mounir Nasraoui, le père de Lamine Yamal, n'a pas manqué de comparer son fils à Zinédine Zidane.
Phénomène de précocité, Lamine Yamal n'en finit plus d'impressionner. Vainqueur logique du Trophée Kopa le 28 octobre dernier, le joyau du FC Barcelone pourrait très rapidement devenir un prétendant à la récompense suprême, à savoir le Ballon d'or, remporté cette année par son compatriote Rodri. Une chose est sûre, ce ne sont pas les acteurs du ballon rond qui prétendront le contraire. Et encore moins son père : "J'ai rapidement compris que c'était une étoile, que ce n'était pas un être humain comme les autres. Dès son plus jeune âge, il y avait un ballon dans sa poussette. Il a appris à taper dans le ballon en même temps qu'à marcher. Ensuite, il s'amusait à dribbler nos deux chiens, à confisquer la balle pour ne pas se la faire piquer. C'est notamment grâce à cela que tout lui a semblé facile lorsqu'il a commencé à jouer en club vers 3 ans et demi puis quand il a rejoint le Barça à 6 ans" a-t-il confié dans un premier temps pour France Football.
Il a ensuite poursuivi : "À cette époque, il avait déjà la tête levée, contrôlait le ballon et faisait la passe ou dribblait. Il n'a jamais eu peur, même quand il jouait sur la dalle près de chez nous, avec des garçons du quartier qui avait le double de son âge. Il fait partie de ces joueurs forgés dans la rue qui cajolent le ballon, comme Alvaro Recoba (ex-international uruguayen) ou Djalminha (Brésilien passé notamment par La Corogne)."
Enfin, Mounir Nasraoui a conclu en comparant son fils à Zinédine Zidane : "J'ai toujours eu foi en lui, je répétais sans cesse à mes amis qu'il allait devenir le meilleur joueur du monde, que c'était un diamant pur. Il doit rester le même, sur le terrain comme en dehors, et prendre du plaisir. Aujourd'hui, c'est un homme. Je lui ai dit ça l'autre jour et je n'ai pu retenir mes larmes. Je n'ai pas été surpris qu'il soit nommé au Ballon d'Or, vous n'avez vu que 20 % de ce qu'il est capable de faire. Pour moi, c'est un numéro 10, pas un ailier. Il a l'habileté et la mentalité pour évoluer dans l'axe, derrière l'attaquant, à l'instar d'un Zinédine Zidane. Vous verrez. Je me frotte les mains en pensant aux Ballons d'Or qu'il va gagner..."
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.