Appelé deux fois par Roberto Martinez chez les Diables, il ne regrette pas d'avoir choisi le Congo : "Je l'ai fait avec le cœur" | OneFootball

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·28 September 2024

Appelé deux fois par Roberto Martinez chez les Diables, il ne regrette pas d'avoir choisi le Congo : "Je l'ai fait avec le cœur"

Article image:Appelé deux fois par Roberto Martinez chez les Diables, il ne regrette pas d'avoir choisi le Congo : "Je l'ai fait avec le cœur"

A 30 ans, Joris Kayembe s'est stabilisé en Pro League. Il est également épanoui en équipe nationale congolaise.

Jusqu'en janvier 2020, Joris Kayembe s'est un peu cherché. Formé au Standard et à Porto, le latéral a ensuite évolué à Nantes sans beaucoup de succès. Surveillé depuis longtemps par la Belgique, qui n'avait pas l'embarras du choix à ce poste, Kayembe a été sélectionné par Roberto Martinez dès ses premiers mois comme titulaire à Charleroi.


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Le Bruxellois est même rentré au jeu à deux reprises chez les Diables en 2020. Mais il s'agissait de matchs amicaux, laissant au joueur la possibilité d'encore rejoindre la sélection congolaise. Ce qu'il a fini par faire il y a un an. Aujourd'hui, il est de plus en plus souvent titularisé par Sébastien Desabre et ne regrette pas son choix, comme il l'a confié à la RTBF.

"Ce choix du Congo, je l’ai fait avec mon cœur. Pas pour des raisons sportives. Le coup de fil du coach est arrivé au bon moment. Le football congolais est en pleine restructuration, le contexte de travail est parfait et les place sont chères" explique-t-il.

Pas déconnecté de la réalité sociétale

Rejoint par plusieurs autres binationaux comme William Balikwisha ou Noah Sadiki, il assiste à l'évolution du football congolais : "Contrairement au passé, on ne doit plus courir derrière nos primes ! Mais je voulais aussi aller là-bas pour découvrir le pays et la culture. Je remercie Dieu aujourd'hui parce que ça se passe très bien".

"Mais la situation au pays reste compliquée au niveau social, politique et économique : on essaie de donner de l'espoir au peuple en gagnant nos matchs. C'est un pays qui souffre beaucoup : la misère est partout…et quand on revient en Europe, on réalise la chance qu’on a" conclut celui qui a d'ailleurs créé une association en partenariat avec un orphelinat pour fournir des professeurs et des entraîneurs sur place.

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