Amiens SC : la promesse de Bernard Joannin pour conserver la présidence du collège de Ligue 2 | OneFootball

En dépit d’une vague de contestation suite à son comportement lors de l’élection du président de la Ligue de football professionnel (LFP) en septembre dernier, Bernard Joannin a été reconduit dans ses fonctions de président du collège de Ligue 2. Et selon Daniel Riolo, intervenant phare de l’émission l’After Foot, une promesse du boss de l’Amiens SC a contré un putsch à son égard.

De l’argent à venir pour les clubs de Ligue 2 ?

« On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes, mille fois.” Alors que la colère était grande chez les présidents de Ligue 2 après l’élection du président de la LFP, leurs représentants n’ayant pas répercuté leur vote, l’avenir de Bernard Joannin à la tête du collège de Ligue 2 semblait compromis. Et pour cause, le président de l’Amiens SC s’était officiellement abstenu, ne répercutant la volonté de la majorité, qui s’était exprimée en faveur de Cyril Linette.

De quoi susciter le courroux de certains, réclamant même la démission de Bernard Joannin. Et alors que le mandat de ce dernier arrivait à échéance, le boss de l’Amiens SC a fait le choix de se représenter pour un nouveau bail, cette fois-ci d’une durée de quatre ans. Et à l’issue d’un vote extrêmement serré, le chef d’entreprise samarien a été reconduit dans ses fonctions à une voix près. Une issue qui peut surprendre le grand public mais qui a une explication assez facile selon Daniel Riolo : l’argent.

« Bernard Joannin s’est lâché à ce qu’on peut assimiler à un petit achat, en promettant une queue de contrat CVC (ndlr : le fonds d’investissements qui a injecté 1,5 milliard d’euros en échange de 13 % des parts de la société commerciale de la ligue en 2022). Si vous m’élisez, je peux trouver un peu d’oseille, affirme l’éditorialiste de RMC. Il va pouvoir leur distribuer quatre cacahuètes. Bien évidemment, il a fait basculer un ou deux présidents de Ligue 2 comme ça, sachant que ça s’est joué à une voix. Vincent Labrune a les pleins pouvoirs, comme il voulait.«

Crédits photo : Kevin Guizol/Icon Sport