Amiens SC : « Il faudra 2-3 matches le temps de tout assimiler » prévient Paul Bernardoni | OneFootball

Moins d’une semaine après son arrivée en Picardie, Paul Bernardoni a déjà effectué ses premiers pas avec l’Amiens SC à l’occasion du match nul contre Reims (2-2). Heureux d’être de retour en France, l’ancien gardien de Nîmes ou encore d’Angers se dit prêt à assumer un rôle de cadre.

Paul Bernardoni, leader en puissance de l’Amiens SC ?

Immédiatement lancé dans le grand bain, sans même avoir pris part au moindre match de préparation, Paul Bernardoni reconnaît qu’il n’était « pas simple » pour lui de faire ses débuts avec l’Amiens SC sans véritable repères, au-delà même du déficit de temps de jeu. « Ne serait-ce que sur le style de jeu, les coups de pied arrêtés, on a tout fait en accéléré. Je pense qu’il faudra quand même 2-3 matches le temps de tout assimiler, juge le successeur de Régis Gurtner. C’est aussi la chance que j’ai d’avoir toujours pris le parti de jouer tout au long de ma carrière. Ça permet de très vite s’adapter.«

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Surtout, Paul Bernardoni n’arrive pas en terrain inconnu. Habitué du championnat de France, le natif d’Evry garde également un bon passage de son unique expérience en Ligue 2. « La seule fois où j’y suis passé (à Clermont, NDLR), ça s’est très bien passé. J’avais un super souvenir, confirme-t-il. Avant la Turquie, j’aurais bien aimé retourner en Ligue 2 mais ça n’avait pas pu se faire. C’est un championnat que je n’ai jamais négligé. A un moment, sachant que je ne pouvais pas avoir ce que je voulais en Ligue 1, je me suis dit qu’il fallait revenir en Ligue 2.«

Hugo Pfeiffer/Icon Sport

Et ce sera donc avec l’Amiens SC, un club auquel il se dit prêt à apporter toute son expérience, du haut de ses 300 matches dans le monde professionnel. « Avec d’autres, on est là pour épauler les jeunes. Cela devient mon rôle. A 28 ans, je deviens un peu plus vieux (rires). Mon papa qui est professeur d’histoire, a eu le jeune Carra (Carraro Injai) comme élève. Il est venu me le dire. C’est marrant, c’est une belle anecdote, s’amuse Paul Bernardoni. On sait aussi qu’une carrière ne se fait pas ou ne se défait pas sur un match. Si ça se passe bien, on peut un peu tempérer. Si ça se passe moins bien, on peut aussi rassurer. »

Et nul doute que la sagesse de Paul Bernardoni ne sera pas de trop dans une saison qui s’annonce difficile, même si celle-ci a démarré par un match nul au forceps contre le Stade de Reims.

Romain PECHON

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport