Le Journal du Real
·23 February 2025
Alaba veut prendre la place d’Asencio : duel explosif pour une place de titulaire
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·23 February 2025
Par ambition et par nécessité. Dans cet ordre. Alaba travaille sans relâche pour être à 200 % lors de la double confrontation contre l’Atlético en Ligue des champions. C’est son objectif, et il ne pense qu’à ça. Les sensations autour de son genou restent excellentes, et la blessure à l’adducteur gauche appartient désormais au passé. Son retour est plus une course de haies qu’un sprint, mais il ne s’arrête pas. Il se sent fort, affamé. Il veut être titulaire dans l’un des trois prochains matchs… et ambitionne même d’en jouer deux.
Mais pour cela, il devra pousser Asencio sur le banc. Et avec la méritocratie comme critère, c’est un défi de taille. Rien n’est exclu. Rien n’est garanti. Mais Alaba promet une bataille.
Selon les informations de AS, il a déjà reçu le feu vert médical. Mais son retour a été marqué par un coup du sort : alors qu’il devait être titulaire… une douleur soudaine est survenue. Alaba s’est blessé. Il était prévu qu’il débute à Butarque, en Coupe, aux côtés d’Asencio, mais il a dû retourner à l’infirmerie (sans Rüdiger, c’est Jacobo qui a joué à sa place). Il venait d’enchaîner quatre apparitions : contre Las Palmas (15 minutes, son grand retour après 399 jours d’absence à cause d’une rupture du ligament croisé gauche), puis face à Salzbourg (27’), Valladolid (23’) et Brest (9’).
Quatre matchs d’affilée, mais il lui manquait encore une titularisation, qui devait avoir lieu contre Leganés… jusqu’à ce qu’une blessure l’en empêche.
Tout a donc été repoussé. Le verdict ? Une petite déchirure à l’adducteur gauche : entre deux et trois semaines de repos. C’était le 4 février. Et comme souvent au Real Madrid, les délais de récupération ont été optimisés. Ce cas n’a pas fait exception. Dès que les deux semaines se sont écoulées, il a repris l’entraînement avec le groupe. À la veille du match contre City, il était de retour. Il n’a joué qu’une minute, mais cette entrée en jeu envoyait un message clair : Alaba est de retour. Disponible. Et prêt à relever le défi.
Il donne tout pour être à 200 % le 4 mars, jour du derbi, match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions au Santiago Bernabéu. Il ne ressent plus aucune gêne, mais il sait qu’il a besoin de temps de jeu pour être en pleine forme pour un tel choc. Son objectif est d’être titulaire dans l’un des trois prochains matchs (contre Girona, où il pourrait débuter, la Real Sociedad ou le Betis), voire dans deux. Il n’a plus été titulaire depuis 434 jours.
Mais voici le vrai dilemme : pour s’imposer, il devra prendre la place d’Asencio, probablement l’un des joueurs les plus en forme, non seulement en défense, mais dans tout l’effectif madrilène. Un nouvel obstacle se dresse devant lui.
Rüdiger est intouchable. La charnière centrale, c’est lui… et un autre. Asencio ou Alaba, telle est la question. L’Autrichien veut être à 100 % pour que la décision revienne uniquement à Ancelotti. Il veut forcer l’entraîneur à trancher. Un choix à la fois excitant et délicat. Mais au-delà de l’ambition personnelle, ce retour est une nécessité : Rüdiger et Tchouaméni sont sous la menace d’une suspension en Ligue des Champions. En cas de carton jaune, ils manqueraient le match retour au Metropolitano. Même s’il perd son duel avec Asencio, Alaba sait qu’il a de grandes chances d’être appelé en renfort. Et il veut être prêt.
Depuis le début de la saison, il n’a joué que 71 minutes, soit moins que Diego Aguado (90’) ou Jacobo Ramón (102’), et presque autant que Lorenzo (67’). Voilà où il en est. Mais désormais, il ne peut que monter en puissance. Car si les chiffres sont faibles, les sensations en interne sont excellentes. À Valdebebas, on assure que le joueur est en très grande forme, débordant de confiance et de personnalité, avec un rythme bien plus élevé que ce que le public pourrait imaginer.
Son retour est une révolution. Alaba est passé du statut de joueur oublié à celui d’élément clé pour la fin de saison. Sans crainte, sans appréhension. Il a désormais les yeux rivés sur l’Euroderbi, ce 4 mars. Il veut donner un casse-tête à Ancelotti. Et à Asencio. Le duel est lancé.
ENZO TEIXEIRA