Adrien Thomasson : «C’est une grosse désillusion» | OneFootball

Quatorze frappes cadrées et pas un seul but. C’est une véritable désillusion pour les Artésiens, qui ne sont pas parvenus à battre le Stade de Reims à Bollaert. Les Rémois, eux, ont été bien plus cliniques avec deux buts inscrits.

« C’est une grosse désillusion, surtout au vu du nombre d’occasions créées, du nombre de tirs tentés, souffle Adrien Thomasson. Je pense qu’on a battu un record, si je ne me trompe pas, ce soir. Ça prouve encore une fois que notre inefficacité offensive nous a coûté. Sur le très peu d’occasions qu’ils ont eues, ils ont bien joué les coups. Mais oui, c’est une déception ce soir. Je pense que ce serait trop facile de dire qu’on manque de talent offensivement. Il y a plein de situations où on doit mieux faire, ça c’est une certitude. Mais je pense que c’est un peu l’histoire de notre saison, malheureusement. De toute façon, il reste cinq matchs. Il faut essayer de repartir de l’avant, même si ce soir, moi le premier, je suis très déçu. Il va falloir faire le deuil de ce match-là. Encore une fois, ce n’est pas facile. C’est comme ça, c’est le football, il faut finir du mieux possible parce que tout peut arriver. »

Bah et Machado rapidement sur la touche

Sans excuser la performance, le Racing a tout de même été rapidement amputé de deux éléments forts. Machado, puis Bah, sont sortis sur blessure. « C’est sûr que ce n’est pas l’idéal. On n’est pas épargné non plus, de ce point de vue-là, cette saison. Après, ça arrive sur d’autres matchs, à d’autres équipes. Il fallait s’adapter à ces changements-là. On a essayé à la mi-temps de modifier quelques petites choses. On est tombé sur une équipe regroupée, tous derrière, bien organisée devant son but. Et en plus de ça, on a beaucoup tiré sur leur gardien. Je ne sais pas combien de tirs cadrés on a ce soir… 14 ? C’est énorme. C’est une grande frustration, puisqu’on a eu de grosses situations. Il y a eu d’autres matchs où on s’était créé peut-être 5 ou 6 fois moins d’occasions, et on avait réussi à marquer. Il faut qu’on insiste là-dessus : pour gagner des matchs, il faut être tueur dans la surface de réparation adverse. »