Adrien Louveau : « C’était un retour en France, un club historique, et surtout le challenge. Je me suis dit que ça pouvait être fou » | OneFootball

« Je ne fais qu’un an, il me restait un an de contrat. Comme on descend en deuxième division, ils me disent qu’ils vont refaire un effectif, que financièrement ils doivent dégraisser. C’est une nouvelle direction qui arrive, et ils me disent qu’ils ne comptent pas sur moi dans le nouveau projet. Je repars chez moi, j’ai trois semaines de vacances. Il me reste un an de contrat mais dans ma tête je ne vais pas revenir. Au final, deux jours après la reprise je les appelle et je leur demande si je dois revenir ou non… Je n’avais aucune nouvelle, pas de programme de reprise, rien. Ils me disent de revenir parce que je suis sous contrat. Je fais une grosse prépa, et ils me disent finalement que je reste, que je ne suis plus sur la liste des transferts. Je commence le championnat titulaire. Je marque au premier match, le second je prends un rouge, et trois jours après ils me disent finalement qu’ils ont d’autres plans et qu’ils ne comptent plus sur moi à nouveau. Je suis suspendu deux matches, et avant que je n’arrive à Bordeaux, il se passe cinq matches. Ils me font comprendre que si je trouve quelque chose, ils me laissent partir librement. C’est là où il y a le projet des Girondins, et j’ai foncé ».

« Je n’avais que 24 heures pour réfléchir (rires). J’ai réfléchi, j’en ai parlé à ma famille, mais je n’ai pas hésité, j’ai foncé. C’était un retour en France, un club historique, et surtout le challenge. Comme je suis un gros compétiteur, je me suis dit que ça pouvait être fou ».

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