William Prunier : “On a fait un duo avec Cris. Je pensais que je pouvais être numéro 2 aussi, mais je suis un vrai numéro 1” | OneFootball

« J’ai fait une belle carrière d’entraineur dans le monde amateur, et j’ai toujours aimé ce monde car j’aime mettre les mains dans le cambouis. J’ai démarré ma carrière d’entraineur en Division d’Honneur, dans la banlieue toulousaine. Après, j’ai eu la chance de travailler avec un garçon qui me tient à cœur mais qui a disparu depuis, Stéphane Paille, qui m’a lancé dans le métier d’entraineur aussi à l’AS Cannes en tant qu’adjoint. J’ai beaucoup d’émotions car je sais qu’il y a une saison, en 2009-2010, il voulait que je vienne avec lui en tant qu’adjoint à Evian-Thonon, et j’avais refusé… J’ai atterri à Colomiers en National 2 pendant trois ans, que j’ai fait monter en National. Après, je suis parti à Marseille-Consolat, en National, et ça a été une belle expérience pour moi. Puis, je suis retourné dans la famille Nicollin avec deux ans de formation à Montpellier… Il y a quand même une reconnaissance dans le football aussi, il ne faut pas l’oublier. J’ai fait progresser des joueurs, j’ai fait monter la réserve de Montpellier, et on a gagné la Gambardella cette année-là. Puis, ensuite, j’ai voulu repartir sur un autre challenge, et j’ai atterri au Sporting de Toulon, pour une saison. Ça a fonctionné à moitié car je ne monte pas au goal-average particulier. J’ai rebondi à Canet en Roussillon avec des actionnaires qui avaient de grosses ambitions, club que j’ai fait monter de N3 en N2. J’ai voulu enfin tenter une expérience au Le Mans FC, club professionnel de National, avec Cris. On a fait un duo, et ça a été une saison sportivement difficile. Je pensais que je pouvais être numéro 2 aussi, mais je suis un vrai numéro 1. J’ai ce charisme aussi pour être entraineur numéro 1 dans le monde amateur. Enfin, j’ai atterri à Bourges, qui était en grosse difficulté, et que j’ai pris en octobre. J’ai réussi à maintenir ce club puisqu’on a fini 7ème ».

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