Le Petit Lillois
·26. Juni 2025
Virement trop tardif et c’est la crainte d’une relégation au niveau amateur pour Boavista, club de Gérard Lopez (ex-LOSC)

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·26. Juni 2025
Les ennuis s’accumulent à Boavista, incapable de s’inscrire en deuxième division. La crainte d’une redescente au niveau amateur est vivace.
Alors que les Girondins de Bordeaux sont dans une situation compliquée en National 2, mais que son plan de continuation a été validé par le tribunal de commerce, c’est le Boavista FC, club détenu par Gérard Lopez, qui semble se retrouver face au mur. Le club portugais, relégué sportivement en deuxième division à l’issue de la saison 2024-2025, pourrait finalement évoluer au niveau amateur. Ses dirigeants n’ont pas été en capacité, faute de moyens financiers suffisants, d’inscrire leur écurie en Liga 2.
Carmelo Fraile, son administrateur du Boavista FC, a confié son désarroi au quotidien national portugais Jornal de Noticias : « Nous n’avions pas les certificats de la sécurité sociale et de l’administration fiscale. Cette situation aurait pu être résolue pour la première fois en avril, avec le transfert de (Robert) Bozenik, d’une valeur d’environ 2,5 millions d’euros, qui a échoué en raison de problèmes juridiques. Ce montant aurait été important pour l’inscription », débute ainsi le dernier nommé.
Il poursuit, et révèle qu’un virement est arrivé trop tardivement pour permettre au club de s’inscrire en deuxième division : « La deuxième fois, c’est avec un virement de 2,5 millions d’euros, envoyé par Gérard Lopez (actionnaire majoritaire) lundi, qui n’est pas arrivé sur le compte à temps (ce mercredi à minuit). Sans ce montant, nous ne pouvons pas nous inscrire en Liga 2 », confie Carmelo Fraile à JN.
Son président, Fary Faye, s’est dit « être à genoux », ne pensant pas « qu’un tel dénouement pouvait arriver ». Il a avoué ne pas savoir ce que pouvait réserver l’avenir au Boavista FC, au point de craindre une rétrogradation au niveau amateur. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais l’argent n’est pas arrivé à temps », conclut-il.