Un maillot plus lourd pour Nicolas Pays | OneFootball

Il eut été utopique de penser que Nicolas Pays porterait le MHSC vers le maintien. Utilisé avec parcimonie par Jean-Louis Gasset depuis son arrivée, souhaitée par le coach héraultais, le jeune offensif débarqué du Puy-en-Velay cet hiver a connu sa première titularisation à Auxerre ce dimanche. Une première compliquée, sans surprise.

Il faut dire qu’avant ce déplacement dans l’Yonne, Nicolas Pays est entré cinq fois en cours de matchs sur les sept matchs disputés en sa présence depuis son recrutement, si l’on considère la rencontre suspendu face à Saint-Etienne. Le temps de montrer de l’envie et quelques aptitudes techniques, en dépit d’un physique défaillant au sein de l’élite et d’une vision de jeu pas suffisamment réactive non plus. Mais c’est déjà bien plus que les supposés cadres en place.

Il était ainsi réconfortant de le voir, enfin, débuté une rencontre de Ligue 1. À Auxerre, le polyvalent offensif de 21 ans a pris place à la pointe de l’attaque Pailladine, dans le but de profiter des débordements de Tanguy Coulibaly et Othmane Maamma, avec un Téji Savanier repositionné bien plus haut que de coutume, pratiquement en neuf et demi plutôt qu’en dix. Un choix tactique étonnant mais pas effarant, même si Nicolas Pays n’a jamais vraiment pu peser sur le front de l’attaque. Face à la défense à cinq auxerroise, parfaitement huilé, il a eu du mal à conserver la gonfle pour faire jouer ses ailiers ou Téji Savanier. Volontaire, mais trop brouillon, Nicolas Pays semble avoir encore du chemin à parcourir pour atteindre le niveau Ligue 1.

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Mais sa persévérance supposée, ainsi que sa détermination, apparaissent en cette saison maussade comme un timide rayon de soleil, mais un rayon de soleil quand même. La Paillade et Jean-Louis Gasset auraient par ailleurs bon goût de continuer à s’appuyer sur l’ancien Ponot, lequel pourrait prendre plus d’ampleur la saison prochaine, en Ligue 2, où son talent pourrait peut-être plus amplement s’exprimer.