Till Cissokho : « Dans mon contrat aux Girondins, j’avais une clause comme quoi pour passer pro, je devais faire 15 matches avec la réserve » | OneFootball

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·31. Dezember 2024

Till Cissokho : « Dans mon contrat aux Girondins, j’avais une clause comme quoi pour passer pro, je devais faire 15 matches avec la réserve »

Artikelbild:Till Cissokho : « Dans mon contrat aux Girondins, j’avais une clause comme quoi pour passer pro, je devais faire 15 matches avec la réserve »

Dans le Mental Football Club, Till Cissokho, sur le sujet de l’impatience chez le sportif, est revenu sur ses premiers moments d’impatience aux Girondins de Bordeaux, quand il redescendait dans sa catégorie d’âge plus jeune.

« C’est sûr que sur le moment… C’est plus une question d’égo. Quand tu es jeune, tu ne comprends pas forcément pourquoi ils te font redescendre. Toi, tu vois le truc ‘tu n’as pas le niveau’. Mais ce n’est pas forcément ça, c’est juste que parfois ils font ça pour ton bien, pour que tu aies du temps de jeu. Surtout que pour moi, c’était que je redescendais avec ceux de mon âge. Ce n’est pas dramatique en fait… Sur le moment, quand tu es jeune, tu ne réfléchis pas pareil ».

A 18 ans, il évolue en réserve, et il ne lui manque qu’un seul match pour activer la clause du contrat professionnel dans son contrat stagiaire…


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« En fait, dans mon contrat, j’avais une clause comme quoi pour passer pro, je devais faire 15 matches avec la réserve. Sauf que ce qui se passait, c’est qu’il ne me restait qu’un match… Je me suis dit que j’allais le jouer, sauf que ce match-là, je suis remplaçant. Dans la tête, c’est la panique, je me dis que ce n’est pas normal. Ça a joué sur mon moral… Je me suis demandé s’ils le faisaient exprès… Bref, je me fais des films. Du coup, j’étais frustré tout le week-end. En début de semaine suivante, j’ai une réunion avec les dirigeants, et ils me font comprendre que si je n’ai pas joué ce dernier match, c’est parce que je m’étais un peu relâché, par rapport à cette clause. Ils trouvaient que je me relâchais en match, à l’entrainement… Donc en fait, c’était une piqûre de rappel, pour me faire comprendre que je n’étais pas encore arrivé, que j’avais encore du boulot. Ça m’a servi. Au final, j’ai joué le match suivant, et tout s’est mis en place, mais c’était un choc, car j’étais jeune. Je réagissais à chaud. Ça m’a vraiment aidé […] D’ailleurs, je remercie les dirigeants de Bordeaux d’avoir pris le temps de m’expliquer ça, ça m’a aidé sur le moment. Au jour d’aujourd’hui, je ne pense pas que j’aurais besoin d’explications. Le coach a des choix à faire, et il réfléchit pour l’équipe ».

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