Olympique-et-Lyonnais
·9. Juli 2025
Textor à l’OL entre instabilité et sanctions de la DNCG

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·9. Juli 2025
L’Américain John Textor, déjà propriétaire des clubs de Molenbeek en Belgique et Botafogo au Brésil, devient actionnaire majoritaire d’OL Groupe et succède à Jean-Michel Aulas qui présidait le club depuis 35 ans.
L’ensemble des opérations représente 798 millions d’euros avec 86 millions d’augmentation de capital, soit 884 millions et 20 millions supplémentaires en compte courant, détaille à l‘époque JMA.
Nommé président exécutif pour trois ans, Aulas est finalement limogé cinq mois après la vente, Textor lui reprochant d‘être déloyal.
En juillet, John Textor nomme le Basque Santiago Cucci président exécutif par intérim avec déjà le passage devant la DNCG à traiter. Le gendarme financier prononce une première sanction contre l’OL : un encadrement de la masse salariale des joueurs sous contrat et des indemnités de mutation pour la saison 2023-2024. Ces mesures vont affecter les capacités de recrutement du club lyonnais qui se traîne en queue de classement, avec comme conséquence le limogeage de l’entraîneur Laurent Blanc, le 11 septembre 2023.
Cucci quitte aussi l’OL, remplacé en novembre 2023 par Laurent Prud’homme. L’Italien Fabio Grosso devient le nouvel entraîneur, le 16 septembre. Mais il est limogé à son tour le 30 novembre alors que l’OL est dernier du classement et semble promis à la relégation sportive en Ligue 2.
Directeur du centre de formation, Pierre Sage est nommé pour un intérim avant d‘être confirmé fin janvier 2024 jusqu’à la fin de la saison. Lyon remonte jusqu‘à la 6e place au soir de la dernière journée et se qualifie pour la finale de la coupe de France, perdue face à Paris Saint-Germain (2-1). Sage signe un contrat de deux ans.
Inquiète de la situation financière du club, la DNCG prononce une rétrogradation administrative de l’OL en Ligue 2 à titre conservatoire, un encadrement de la masse salariale et une interdiction de recrutement à l’occasion du marché hivernal des transferts.
Sage est limogé en janvier pour être remplacé par le Portugais Paulo Fonseca. L’OL continue de naviguer entre la 4e et la 7e place pour terminer 6e de Ligue 1. Le club se qualifie in extremis pour la Ligue Europa grâce à la victoire en coupe de France du PSG.
L’objectif affiché était pourtant de retrouver la Ligue des Champions pour laquelle le club rhodanien ne s’est plus qualifié depuis le printemps 2019. C’est un gros manque à gagner pour l’Olympique lyonnais. Le modèle économique lié au Parc OL (59 000 places) et le train de vie, que Textor cherche à réduire, ne peuvent souffrir de l’absence de C1.
La DNCG confirme la rétrogradation administrative en Ligue 2. L’OL annonce sa décision de faire appel.
Lyon annonce avoir validé sa procédure de viabilité financière avec l’UEFA qui lui a infligé une amende de 12,5 millions ferme et 37,5 millions avec sursis à lever si le club atteint des objectifs financiers exigés par l’instance. Cet accord négocié permet à l’OL de disputer la Ligue Europa la saison prochaine, sous réserve de son maintien en Ligue 1.
En novembre, l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA avait lancé une procédure de surveillance à l‘égard de Lyon.
John Textor annonce qu’il se met en retrait de la présidence de l’OL.
L’Américaine Michele Kang, déjà présidente et propriétaire d’OL Lyonnes (ex OL féminin), actionnaire d’Eagle Football Group (ex OL Groupe) prend la présidence de l’Olympique lyonnais.
L’Allemand Michael Gerlinger (ex Bayern Munich), directeur du football à Eagle Football Holding, la maison mère, devient directeur général de l’OL et succède à Laurent Prud’homme, limogé de son poste fin avril. Ce mercredi, ils plaident le dossier lyonnais devant la commission d’appel de la DNCG, organisme lié à la FFF et non à la LFP.
Avec AFP