« Surpris par Olivier Giroud » depuis son arrivée au LOSC, Vincent Duluc (EDS) forcé de faire son mea culpa | OneFootball

Son arrivée au LOSC avait entraîné un sérieux scepticisme dans les médias nationaux. Il a suffi de deux matchs pour inverser la tendance. Olivier Giroud a conquis la capitale.

Cela fait déjà deux mois que le nom d’Olivier Giroud résonne avec intensité dans le Nord. À l’époque, rien n’avait encore été officialisé par le LOSC, que les débats étaient déjà nombreux dans les médias. Certains étaient emballés, quand d’autres étaient réticents à cette idée. C’était le cas de Vincent Duluc, qui avait exprimé son scepticisme sur les antennes de La Chaîne L’Équipe : « S’il y avait un joueur à prendre à Los Angeles, c’est plutôt Denis Bouanga. J’ai plutôt tendance à penser qu’il (Olivier Giroud) est fini », avait lâché le journaliste, qui l’avait suivi lorsqu’il évoluait sous les couleurs du Los Angeles FC.

L’heure du mea culpa

Le scepticisme laisse désormais la place à la surprise, voire l’euphorie. Titularisé à deux reprises par Bruno Genesio lors des deux premières journées de Ligue 1, Olivier Giroud a fait trembler les filets par deux fois. Ces premières performances ont suffi pour modifier la perception de l’opération réalisée par le LOSC : « J’ai suivi de près sa saison en MLS à Los Angeles et, très franchement, c’était une catastrophe, se souvient Vincent Duluc. Si on doit faire les comparaisons, Denis Bouanga était tout en haut, Olivier Giroud en bas. On s’est quand même dit que c’était la fin. Quand il a signé à Lille, je me suis dit que cela pouvait être une bonne idée pour avoir un rôle sur le banc. À aucun moment, je me suis dit qu’il allait pouvoir être titulaire en Ligue 1. Je crois même avoir dit dans une émission que s’il marquait deux buts, c’était déjà fantastique et un pari réussi », admet-il, s’amusant avec du recul de ses propos.

« C’est une histoire incroyable. S’il est régulièrement titularisé et qu’il marque 15 buts en Ligue 1, l’histoire devient complètement dingue, se projette déjà Vincent Duluc. Donc oui, je suis surpris. Il est quand même très, très affûté. Sa vitesse gestuelle m’a aussi impressionné. Il a vraiment cette envie », note-t-il.

Présent autour du plateau, Etienne Moatti avoue avoir fait la même erreur : « Pour être tout à fait honnête, j’étais étonné de voir ce recrutement au LOSC. Ses débuts me surprennent forcément vu qu’il était quand même sur une pente descendante. Je suis un grand fan, mais je trouvais quand même qu’il commençait à faire son âge sur ses derniers matchs en équipe de France et qu’il n’avait quasiment rien fait aux États-Unis. Il a quand même 38 ans. Je suis surpris, mais très heureux pour lui », explique-t-il. « On continue d’être surpris, c’est peut-être ça le plus surprenant », Nicolas Vilas à ses côtés.

Le mot de la fin était pour Giovanni Castaldi. Fraîchement marié, il a été l’un des seuls à s’attendre à des débuts en fanfare. C’est sur la durée que le doute persiste : « Je ne suis pas surpris parce que je savais qu’il allait être prêt pour le début de la saison. C’est un immense professionnel et quand il se fixe un défi, il se donne les moyens d’y arriver. Sa carrière le prouve, juge-t-il. La seule inquiétude que j’ai, c’est sur le long terme, ce que ça va donner dans la durée », avoue-t-il tout de même, lui qui attendra donc quelques mois avant de définitivement s’extasier.