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·16. Januar 2025
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Alex Moussounda ne devrait pas être le seul à poser ses valises en Ligue 2 et en Normandie cet hiver, loin de là ! Dans le sens des départs comme dans celui des arrivées, le Stade Malherbe Caen va être très actif dans ces prochains jours. En effet, un nombre de départs et d’arrivées qui ne se comptent pas que sur les doigts de la main pourraient bien avoir lieu d’ici le 3 février, date de la fin du marché des transferts, d’après les dires de Bruno Baltazar qui va profondément remodeler son effectif. Découvrez le point presse du coach portugais, partagé par FootNormand, concernant les prochains jours qui s’annoncent très chargés avec au passage un match crucial à Ajaccio pour le maintien.
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« Je sais qu’on est totalement alignés la direction et moins en ce qui concerne nos besoins. Ce n’est pas difficile de faire signer des joueurs, mais on a besoin de faire signer des joueurs de qualité. Pas uniquement de qualité sur le plan technique, tactique, mais aussi de qualité sur le plan humain. Dotés de professionnalisme et de caractère. C’est ça qu’on veut trouver aussi. Et c’est donc plus difficile. Le mercato de janvier est toujours un peu bizarre, on doit être patients, mais on n’a pas de temps. On essaye de trouver l’équilibre. On sait que dans les derniers jours du mercato, ça va bouger. Les joueurs attendent un petit peu pour voir toutes les possibilités les concernant. On essaye, et j’espère que la semaine prochaine on pourra avoir des nouvelles. Aujourd’hui, je n’ai rien pour vous. »
« Reda (Hammache) connait le football français, le football européen. Ses connaissances ne sont pas banales, il est très connaisseur du football et du mercato. On est complètement connectés dans les idées, il comprend la façon dont je veux jouer. Il connait les spécificités des joueurs dont on a besoin. Je lui fais confiance. Notre recrutement est un travail d’équipe. Je ne connais pas le marché français aussi bien que lui. »
« (On va vouloir recruter au milieu), c’est logique […]. On va communiquer avec certains joueurs aussi pour leur trouver des solutions. Entraîner avec 27, 28, 29 joueurs, ça fait baisser la qualité des séances. Il faut respecter les carrières, les contrats, mais aussi faire savoir qu’ils (les joueurs) ont un futur à soigner. On va faire maigrir un petit peu le groupe, amener trois ou quatre joueurs si possible, et parler à certains pour les prêter ou leur trouver une solution pour mettre fin à leurs contrats. »
« Il y a des attentes individuelles pour chaque joueur. J’ai déjà parlé avec certains, on doit toujours comprendre les attentes de chacun. Le plus difficile pour un entraîneur, c’est la gestion des attentes, la gestion des conflits. J’ai été joueur, donc je pense comprendre comment les joueurs pensent. C’est très bien que l’ambition des joueurs existe, qu’ils aient envie d’aller ailleurs, mais en ce moment, il faut comprendre qu’il y a un travail à faire ici. Les joueurs (comme Alexandre Mendy, Didi Gaucho, Brahim Traoré, NDLR.) sont très importants pour l’équipe, ont des responsabilités et sont complètement engagés. Ils ne pensent pas à être ailleurs. On doit changer la situation, faire le travail ici. Tout le monde s’est engagé pour ça. Si je sens un comportement égoïste, avec moi, tu n’as aucune chance. Que tu sois un gamin du centre de formation ou un joueur d’expérience. On doit défendre le club, et c’est tout. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport