RC Lens – Stade Brestois: Pierre Sage fixe « deux challenges » à ses joueurs | OneFootball

Avant la toute première trêve internationale de la saison, le RC Lens va tenter de poursuivre sa montée en puissance contre le Stade Brestois, vendredi en ouverture de la troisième journée de Ligue 1. Et pour atteindre cet objectif, Pierre Sage a fixé la voie à suivre pour ses joueurs.

Les raisons du match difficile au Havre

« Pour expliquer ça, il y a deux éléments principaux. Les pertes de balles dans notre camp sur des mésententes, un peu trop de légèreté est le premier point. C’est inhabituel. Le boomerang revenait souvent. L’autre aspect est la gestion de leur position large. On a subi 23 centres en première mi-temps, on a beaucoup mieux géré ça en deuxième mi-temps. Le fait de ne pas avoir le ballon était déjà une sorte de perte, et le fait de concéder tous ces centres nous a vraiment exposés. Le score était vraiment très flatteur à la mi-temps. D’autres valeurs ont été mobilisées pour rattraper les erreurs des uns et des autres. Les joueurs ont été chercher ces choses-là. Il faut s’en satisfaire, mais dans la durée, il faudra jouer beaucoup mieux que ça pour sécuriser nos matches. »

Le match contre Brest

« Je pense que ce sera un match ouvert. Selon moi, Brest était l’équipe qui jouait le mieux de notre championnat il y a deux ans. Ils ont un héritage de toutes ces bonnes choses, ils avaient su les emmener dans leur épopée de Ligue des Champions. Il reste des joueurs de cette époque. Un bruit court sur un départ de (Pierre) Lees-Melou. Le milieu de terrain était très performant chez eux. Vu les joueurs qu’ils viennent de recruter et ceux déjà en présence, ils ont toujours des ressources. De notre côté, on a deux challenges. On doit faire un meilleur match que la semaine dernière et le challenge de ramener un peu de joie dans les travers de Bollaert en alignant un bon match et un bon résultat. »

Baptiste Fernandez/Icon Sport

Le RC Lens cherche encore le bon équilibre

« Je sens les joueurs réceptifs aux demandes. Les réponses aujourd’hui ne sont pas encore stables. C’est normal. L’équipe et le jeu sont encore en construction. Sur notre préparation et même le début de championnat, on alterne les matches où on fait ce que l’on voulait et d’autres où on est un peu éloignés de ces aspects-là. Malgré tout, cela fait partie d’un parcours de développement. L’important est de garder le cap. On a des choses à réguler par rapport au Havre et des choses à maintenir par rapport au match contre Lyon. Dans les habitudes vont se créer des performances et des habitudes de jeu. Aujourd’hui, l’effectif est construit en fonction de cette volonté de jouer. Des départs ont été occasionnés par rapport à des décisions relatives à notre identité de jeu. »

La question de l’efficacité offensive

« Il faut agir sur deux aspects. Le premier, c’est le nombre d’opportunités créées, c’est-à-dire le match contre Lyon. Le deuxième aspect, c’est l’efficacité, c’est plutôt le match du Havre. La vérité est donc dans les deux matches. Il faut multiplier le nombre d’opportunités et avoir le même niveau d’efficacité. Pour y arriver, l’élément très important reste le nombre de joueurs mobilisés sur les actions offensives. L’action sur laquelle on se crée le penalty, c’est, selon moi, une action d’attaque placée de très haut niveau. On se rend compte que quand les joueurs s’associent et combinent à cette vitesse-là, on arrive à se créer des situations. L’adversaire est sous pression et commet la faute. Le penalty est le fruit d’une action collective de haut niveau. C’est ce genre de chose qu’il faut réussir à planter un maximum de fois par mi-temps pour mettre l’adversaire en situation de crise. »

La gestion du cas Ludovic Ajorque

« Il y a deux manières de le gérer. La première est de fermer les vannes à la source, c’est-à-dire empêcher le jeu long sur lui. Le deuxième, c’est de situer des joueurs autour de lui ou devant lui pour l’empêcher d’être une cible pour ses partenaires ou le point de chute de la balle. Aujourd’hui, le premier aspect est souvent annihilé car quand ils sont sous pression ils ont tendance à entrer dans ce jeu-là, c’est une vraie alternative pour eux. Je pense qu’il faut davantage se pencher sur le premier volet de ma réponse. »

RC LENS – STADE BRESTOIS

3ème journée de Ligue 1

Vendredi 29 août, 20h45

Stade Bollaert-Delelis, Lens

Crédits photo : Loic Baratoux /FEP/Icon Sport