« Quand les Anglais arrivent, c’est compliqué » : l’exemple « parfait » de Gabriel Gudmundsson avec le LOSC | OneFootball

Quatre saisons après son arrivée au LOSC, Gabriel Gudmundsson va s’engager avec Leeds United et signer un contrat important, nouvelle preuve de la force de frappe de la Premier League.

Un an auparavant, la FIFA publiait un rapport mettant en lumière les sommes considérables dépensées par le football anglais. Le championnat le plus riche du monde avait vu, lors de l’été 2024, ses clubs débourser 1,43 milliard d’euros entre le 1ᵉʳ juin et le 1ᵉʳ septembre, pour 526 recrutements internationaux sur cette période. Ce montant est deux fois supérieur à celui dépensé en l’Italie (703 millions d’euros), qui devançait déjà la France (594 millions d’euros), l’Espagne (510 millions d’euros) et l’Allemagne (487 millions d’euros).

Cet écart est le symbole de la puissance financière de la Premier League, sujet qu’a récemment effleuré Olivier Létang lors de son premier passage en conférence de presse cette saison : « Beaucoup de clubs étaient intéressés par Marius (Broholm). Il y a d’ailleurs un autre joueur qui est parti dans un grand club anglais. Quand les Anglais se mettent sur les joueurs, c’est beaucoup plus compliqué », avait-il confié. Cette réalité est frappante à tous les niveaux pour le LOSC et les moyens limités du football français.

Un contrat inimaginable au LOSC

À un an de la fin de son contrat, quatre saisons après son arrivée, Gabriel Gudmundsson (26 ans) va quitter le LOSC et la Ligue 1 pour la Premier League. Un accord tripartite a été trouvé entre la formation lilloise, le joueur et Leeds United (club promu), dont il s’apprête à défendre les couleurs pour les quatre prochaines années. Le Suédois devrait effectivement s’engager jusqu’en juin 2029 avec les Whites, où il devrait percevoir, d’après le média Expressen, un salaire de 4,5 millions d’euros par an.

Il s’agit là d’un contrat hors-norme pour Gabriel Gudmundsson, du moins en perspective avec ce qui pouvait lui être proposé chez les Dogues, là où les salaires les plus conséquents tournent autour des 2,4 millions d’euros (par an) quand le sien se situait autour des 500 000€ (par an). La Premier League possède de sérieux atouts, sportifs et financiers. Le championnat anglais n’est d’ailleurs pas le seul à jouer avec ses forces. Le LOSC s’est  déjà heurté à cet obstacle en Italie avec Mitchel Bakker, et le contrat qui le lie avec l’Atalanta Bergame, ou avec Jonathan David, qui devrait toucher un salaire de six millions d’euros, hors bonus, du côté de la Juventus Turin.