Le Petit Lillois
·22. März 2025
« Quand je vois un garçon comme Ayyoub Bouaddi » : Ngal’ayel Mukau est en plein « kiff » au LOSC

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·22. März 2025
Actuellement sur le continent africain, où il défend fièrement les couleurs de la République démocratique du Congo, Ngal’ayel Mukau reste l’une des grandes révélations du LOSC cette saison, un projet qui le fait lui-même vibrer au quotidien.
Du haut de ses 20 ans, Ngal’ayel Mukau s’est lancé, en quittant le KV Malines l’été dernier avec à peine plus d’une saison dans les jambes, dans sa première expérience à l’étranger en rejoignant le LOSC. Courtisé en Italie et par le Club Bruges, il a privilégié l’intérêt lillois et en profite désormais pleinement. Actuellement sur le continent africain, où il défend fièrement les couleurs de la République démocratique du Congo, il est revenu sur son adaptation au club nordiste dans un entretien accordé à sa cellule de communication.
Nouveau venu dans le Nord, il est passé de l’autre côté de la frontière des joutes belges aux joutes hexagonales, qu’il apprend encore à appréhender : « J’ai découvert la Ligue 1 cette saison et je dois dire que l’intensité y est plus grande. Le niveau aussi est plus élevé, avoue-t-il pour ses premiers mots à ce sujet. Je le ressens aussi bien avec mes coéquipiers que mes adversaires. Avant de jouer en France, j’avais l’image d’un championnat avec beaucoup de duels, très physique. J’ai pu le vérifier, mais j’ai aussi pu constater que ça « jouait au foot », comme on dit, et qu’il y avait de gros talents, poursuit Ngal’ayel Mukau. À commencer par chez nous. Quand je vois un garçon comme Ayyoub Bouaddi, je peux dire que j’ai été surpris de le voir faire ce qu’il fait à son âge », reconnaît-il, un poil admiratif par la progression croissante de son compère.
Outre le championnat français, souvent surnommé « pain quotidien » dans le vestiaire lillois, Ngal’ayel Mukau a fait ses premiers pas sur la scène européenne cette saison au travers de titularisations régulières en Ligue des Champions : « La jouer était un rêve pour moi, confie le milieu de terrain. Cet hymne, cette petite musique, on ne s’y habitue jamais, c’est toujours très intense, dit-il, partageant finalement une émotion similaire à celle de supporters en tribunes. Peu de joueurs ont cette chance, de pouvoir jouer en Champions League. Et quand on y est, on se rend compte aussi que tout y est plus difficile, que chaque erreur se paye cash, qu’il faut être ultra concentré à chaque minute. »
La Ligue des Champions aura été une belle épopée pour les Dogues, et ce, malgré l’élimination cruelle vécue dès les huitièmes de finale contre le Borussia Dortmund (1-1, 1-2). Ngal’ayel Mukau se souvient notamment du déplacement à Bologne, où il faisait trembler les filets à deux reprises pour la toute première fois de sa carrière : « Ce match à Bologne, je crois que je m’en rappellerai toute ma vie, avoue-t-il non sans une pointe d’émotion. C’était la première fois de la saison que je jouais un peu plus haut sur le terrain. Le coach voulait tester quelque chose. C’était bien, j’ai kiffé, je me suis tout de suite senti à l’aise à cette position. Je savais qu’il y avait des ballons à gratter offensivement. Alors j’ai pris ma chance et j’ai marqué ces deux buts. Cette nuit-là, je dois bien dire que je n’ai pas beaucoup dormi. D’abord à cause de l’émotion, mais aussi parce que j’ai reçu énormément de messages. Non, vraiment, c’était un truc de fou. »
Ces premiers souvenirs dans une carrière qui pourrait durer plus de dix longues années, il souhaite évidemment les chérir. Lorsqu’il se retourne en arrière, il n’éprouve aucun regret. L’international congolais est heureux d’avoir choisi le projet lillois : « Je pense m’être assez vite adapté au LOSC. Je connaissais déjà le club de réputation, évidemment. En Belgique, quand on pense Lille, on pense Eden Hazard, mais aussi maintenant Jonathan David. Je le connaissais déjà lorsqu’il jouait à Gand. J’ai été immédiatement séduit par le LOSC. J’ai kiffé direct ! », conclut ainsi Ngal’ayel Mukau, en plein kiff depuis son arrivée chez les Dogues.