PSG/Inter Milan – Style de jeu, admiration, Dembélé….Pavard se lâche | OneFootball

PSG/Inter Milan – Style de jeu, admiration, Dembélé….Pavard se lâche | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Parisfans.fr

Parisfans.fr

·28. Mai 2025

PSG/Inter Milan – Style de jeu, admiration, Dembélé….Pavard se lâche

Artikelbild:PSG/Inter Milan – Style de jeu, admiration, Dembélé….Pavard se lâche

Ce samedi, le Paris Saint-Germain affronte l’Inter Milan à l’Allianz Arena de Munich en finale de la Ligue des Champions 2024-2025 (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+ et M6). Une rencontre évoquée par Benjamin Pavard, défenseur de 29 ans du club italien et de l’Equipe de France, au cours d’une longue interview accordée à L’Equipe et publiée ce mercredi. Il est question de la façon dont joue son équipe, des qualités parisiennes et d’Ousmane Dembélé (attaquant parisien de 28 ans qui est aussi en Bleus).

Pavard « Il faut s’adapter. »

On a l’impression que vous êtes une équipe qui aime souffrir. Est-ce vraiment le cas ? Non, on n’aime pas souffrir. Mais tant que les résultats sont là… On aimerait toujours avoir la possession mais parfois, on tombe contre des équipes qui aiment aussi avoir le ballon. Il faut s’adapter. Dès qu’il faut reculer et défendre bas, on voit qu’on sait le faire. On sait presser haut, mais aussi défendre bas.

Pavard « Le coach ne nous demande jamais de rester fixés. »

Comment décririez-vous votre style de jeu ? C’est un jeu hybride. Parfois, je peux me retrouver arrière droit, voire piston droit. Les milieux peuvent se retrouver défenseurs centraux. Le coach ne nous demande jamais de rester fixés. Je peux prendre le ballon et rentrer à l’intérieur par exemple, faire une passe et suivre mon action. On a beaucoup de libertés mais le plus important, c’est de garder l’équilibre défensif. C’est sur ça que le coach insiste. On peut prendre des libertés mais derrière, certains doivent couvrir. Quand je monte, c’est (Nicolo) Barella qui vient me couvrir.

Pavard « c’est un plaisir à regarder, mais on ne la regardera pas samedi. »

Vous avez gagné la Ligue des champions en 2020 avec le Bayern, contre le PSG (1-0), c’est un petit signe du destin… J’espère revivre la même finalité. Il ne faut pas sous-estimer Paris. C’est vraiment une grande équipe qui le montre depuis plusieurs années. Mais je trouve que le PSG est encore plus constant cette saison. Ce groupe est très homogène, avec un super coach, l’un des meilleurs du monde pour moi. Son équipe joue très bien au ballon, c’est un plaisir à regarder, mais on ne la regardera pas samedi. Il va y avoir des moments où on va souffrir mais je ne me fais pas de soucis, on a des joueurs d’expériences qui ont l’habitude de ces moments.

Pavard « C’était une question de confiance pour lui. »

Vous avez pu voir le niveau d’Ousmane Dembélé cette saison. Est-ce l’atout majeur de ce PSG ? Il n’y a pas qu’un joueur dans cette équipe. Paris a de supers éléments à tous les postes. Jusqu’au gardien, qui a été très critiqué, mais qui a été déterminant. Contre Arsenal, il fait deux arrêts au bout de cinq minutes. À 0-1, ce n’était pas le même match. Ousmane fait une saison extraordinaire mais ce n’est pas surprenant. Il met simplement plus de buts. C’était une question de confiance pour lui. Quand tu enchaînes trois matches en marquant, ton cerveau capte ces moments et après, c’est presque automatique avec la confiance. »

L’Inter Milan, avec ses différences bien sûr, est sans doute une des équipes dans le monde qui ressemblent le plus au PSG dans son idée de la mobilité des joueurs. Voire, c’est encore plus poussé. Marquinhos et Willian Pacho ne sortent quasiment jamais de la défense, alors qu’à l’Inter Milan il y a vraiment des changements pour tous. Comme le dit Pavard, il n’est pas rare de voir un milieu couvrir la montée d’un défenseur.


OneFootball Videos


L’objectif étant de toujours pouvoir aller de l’avant et faire mal à l’adversaire en utilisant tous les espaces. Un mot que le coach Luis Enrique prononce souvent, même si « l’attaque » est un peu différente. Il y a notamment un peu plus d’amour de la possession, alors que les Interistes « acceptent » plus facilement de la laisser. Ce que l’on risque de voir samedi.

Mais attention, ce n’est pas un cadeau pour l’adversaire. Avec son amour pour l’espace et des changements de positions, tout en maîtrisant l’utilisation des côtés, l’Inter Milan est une équipe terriblement redoutable en transition. Le Bayern Munich et le FC Barcelone en ont fait les frais en quart et demi-finale.

Le PSG devra donc être bien attentif à chaque détail et trouver des solutions afin de faire mal à la défense de Pavard et ses coéquipiers, tout en assurant un équilibre afin d’éviter des contres dévastateurs. La mission est loin d’être simple, mais les Parisiens ont bien sûr des atouts importants. Le défenseur interiste n’hésite d’ailleurs pas à le souligner.

Ce sera un très grand match, avec une intensité sans doute impressionnante et du spectacle. Il faut maintenant tout donner pour faire basculer les « détails » du bon côté. La promesse d’une grande soirée de football est là, espérons que ce sera pour une fête parisienne au bout.

Impressum des Publishers ansehen