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·26. September 2024
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En conférence de presse, l'entraineur du Stade rennais a été questionné sur sa faible utilisation des recrues en ce début de saison. C'est une interrogation pour beaucoup, (…)
En conférence de presse, l’entraineur du Stade rennais a été questionné sur sa faible utilisation des recrues en ce début de saison.
C’est une interrogation pour beaucoup, depuis le début de saison le Stade rennais évolue avec peu de ses 12 recrues. Si Jota est encore indisponible pour affronter Paris, que Andres Gomez et Glen Kamara postulent de nouveau dans le groupe, plusieurs joueurs n’ont eu que peu de chances de jouer.
« Il y a différentes choses. Il faut prendre l’historique », retrace Julien Stéphan. « Quand on a décidé de changer la structure de l’équipe, on l’a fait pendant la trêve internationale. Et quand une équipe donne satisfaction, au début de quelque chose, ce n’est pas facile de changer tout de suite. Il y a besoin d avoir une base, en tout cas au début, pour donner confiance à tout le monde. Ceux qui sont partis pendant la trêve internationale, ce sont beaucoup de joueurs qui étaient déjà là l’année dernière, connaissaient déjà la Ligue 1. C’est ponctuel, et il n’y a pas de choix fait en fonction de ceux qui sont déjà arrivés, ceux en retard, ce n’est pas ça qui dictent mes choix. On n’est qu’au début de la saison, bien évidemment que des rotations il va y en avoir et qu’une hiérarchie va être très mouvante au fur et à mesure des matchs qui arriveront, c’est une certitude ».
Depuis la préparation, plusieurs joueurs ont déjà pris leurs aises : Leo Ostigard, Albert Gronbaek, Glen Kamarai ou Hans Hateboer. Henrik Meister et Jordan James n’ont eux été vus qu’épisodiquement pour le moment, mais c’est toujours plus que Mikayil Faye et Naouirou Ahamada. Quand le premier n’a toujours pas disputé une minute avec Rennes (blessé légèrement durant la dernière trêve internationale également), le second a évolué un match avec la réserve, tout comme Abdelhamid Ait Boudlal.
Concernant Faye et Ahamada, « ils commencent à arriver au moment où ils pourraient être prêts. Ils peuvent postuler oui. Ils y arrivent », avance timidement Stéphan. « Mais il y a aussi des choses qui sont mises en place, il faut continuer à travailler, ils auront l’opportunité de montrer ce qu’ils sont capables de faire, ils le démontrent déjà au quotidien. Comme d’autres. Ce sont des matchs futurs, des dynamiques, les entrainements, qui vont décider des choix ».
Relancé sur cette gestion, Stéphan poursuit. « Je comprends qu’il y ait de l’impatience par rapport à ça et que dans l’environnement on ait besoin de voir les nouveaux, car il y a une forme de curiosité. Elle éveille tout le monde, comme vous, les supporters ou ceux qui sont proches du club. Mais la priorité est de déclencher une dynamique. Je ne suis pas là pour faire plaisir aux supporters, à l’environnement, ou aux journalistes. Mais je comprends la curiosité, bien évidemment, et elle est logique ».
L’entraineur a enfin pris en exemple Azor Matusiwa et Alidu Seidu, arrivés en janvier et désormais bien intégrés au onze. « On n’a pas recruté ces joueurs pour 3 semaines, mais pour 3 à 5 ans. Ça se développe tout le temps », expose t-il. « On prendra aussi le temps nécessaire pour intégrer ceux qui en ont besoin pour qu’ils deviennent dans les semaines et mois qui arrivent des joueurs impactants ».