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·17. Juni 2025
PSG : les mots superbes de Laurent Blanc pour Dembélé et Luis Enrique après le sacre en C1

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Ancien entraîneur du club entre 2013 et 2016, Laurent Blanc a bien évidemment été le témoin de la victoire du Paris Saint-Germain contre l'Inter Milan (5-0) en finale de la Ligue des champions le 31 mai dernier. Le Français s'est confié sur cet accomplissement.
Le Paris Saint-Germain a remporté la Ligue des champions le 31 mai dernier en surclassant l'Inter Milan en finale (5-0). Un succès qu'a commenté Laurent Blanc dans les colonnes du Parisien : "J’étais heureux de voir un club français remporter la C1. Quand j’entraînais le PSG (11 titres nationaux), on me demandait souvent si je pensais que le club gagnerait un jour la Ligue des champions. Et à l’époque, beaucoup en doutaient. Certains se moquaient gentiment de moi quand je répondais invariablement : « Oui, ça arrivera. » Je ne savais pas quand, mais j’étais convaincu que Paris finirait par y parvenir, à force d’investissements. Et ce jour est arrivé. Tant mieux pour le club, pour les joueurs. Marquinhos est l’exemple même de la régularité et de la fidélité. Je suis heureux que ce soit lui qui ait eu l’honneur de soulever le trophée en premier."
Aucune rancœur donc pour celui qui a entraîné le club pendant trois ans, et qui avait été remercié pour ne pas avoir réussi justement à décrocher cette fameuse coupe aux grandes oreilles : "Quand tout est en ordre – les joueurs, l’entraîneur, les dirigeants, le style de jeu, les moyens financiers – il n’y a pas de raison que ça ne finisse pas par payer. Le club a aussi su tirer les leçons de ses échecs passés. Il n’a jamais cédé au découragement, malgré l’ambiance parfois détestable après chaque élimination. Ce sacre est une forme de revanche sur tout ce qui a pu être dit ou écrit. L’objectif est atteint, et de quelle manière. Même si cela a pris du temps, je le concède."
Pour lui, le PSG a appris de ses nombreux revers dans la compétition : "Oui, de ses revers, qui ont provoqué de vraies déceptions. Il faut savoir prendre du recul, analyser. Regardez Manchester City : ils ont mis 15 ans pour y arriver. Ce qui compte, c’est d’être convaincu qu’on peut le faire et de tirer les bonnes conclusions pour progresser. Paris avait les moyens de gagner cette Champions League depuis un moment. Cette année, ils l’ont fait. Et ça pourrait se reproduire à l’avenir."
Une œuvre d'art à mettre au crédit de Luis Enrique, que Blanc connaît bien pour avoir joué à ses côtés au Barça lors de la saison 1996-1997 : "Je connais bien l’homme, un très bon mec. Le technicien, peut-être un peu moins. Mais à travers ses matchs, nos amis communs, certaines discussions qu’on a eues, je pense qu’il adore le foot. Il aime jouer, il prend des risques, il veut le ballon, il entend imposer son style. Ça, ce sont les entraîneurs que j’aime. Donc, c’est bien que ce soit ce type d’entraîneur-là qui ait permis au Paris Saint-Germain de gagner sa première Coupe d’Europe. Bravo à Luis et à son staff. Il avait déjà cette forme d’exigence qu’il s’appliquait à lui-même pour être un très, très bon joueur. Sérieux dans son travail, convaincu de ses qualités, et aussi à la disposition du collectif. Ce mot, « collectif », s’applique parfaitement à Luis. Il pensait à lui, mais aussi aux autres. Ça ne m’a pas étonné qu’il soit devenu entraîneur. Et comme coach, il est habité par cette même rigueur."
Une campagne parisienne en C1 qui pourrait offrir le Ballon d'or à un certain Ousmane Dembélé. Une chose est sûre, le Cévenol espère que le champion du monde 2018 sera récompensé en septembre prochain : "Bien entendu. Il a accompli une super saison, il a tout gagné. Il rassemble tous les critères pour être dans la course. Après, il y a souvent des surprises, où le lauréat n’est pas celui qu’on attend. Moi, sincèrement, cette récompense-là est une distinction individuelle, et ça, ça me gêne un peu. Je ne le connais pas personnellement, mais j’espère qu’Ousmane succédera à Karim (Benzema, dernier Français lauréat en 2022)" a-t-il expliqué.
Même s'il aimerait que ce trophée soit décerné à l'ensemble des joueurs du PSG : "Ah, moi, ça m’irait ! Sans vos équipiers, vous ne pouvez pas prétendre à la récompense individuelle. Mais bon, on ne va pas refaire le monde". Pour rappel, "Dembouz" est en concurrence avec Lamine Yamal pour le trophée, qui sera décerné le 22 septembre prochain au théâtre du Châtelet à Paris.
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