PSG – Inter : Boli soutient Paris, un ex-coéquipier à l'OM dérape ! | OneFootball

Ces derniers jours, Basile Boli a fait parler de lui en révélant qu'il soutiendrait le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions samedi soir contre l'Inter Milan. Ce que ne comprend absolument pas l'un de ses anciens coéquipiers en 1993.

Héros de tout un peuple le 26 mai 1993 lorsqu'il a marqué le seul et unique but de la rencontre entre l'Olympique de Marseille et l'AC Milan (1-0) en finale de la Ligue des champions, Basile Boli s'est attiré les foudres des supporters marseillais ces derniers jours. La raison ? Des propos sur le choc à venir entre le Paris Saint-Germain et l'Inter Milan.

Interrogé sur le sujet, il avait assuré être derrière le PSG : "Ce match je vais le regarder comme tout le monde. C'est vrai que mon cœur reste bleu et blanc mais... Je suis derrière le Paris-Saint Germain parce que représenter la France c'est quelque chose d'important pour moi" avait-il confié sur France Télévisions. Un soutien qui n'est pas passé auprès des fans marseillais.

Di Meco "sur le cul" !

Même ses anciens coéquipiers ont été surpris. Sur RMC, Éric Di Meco a avoué être "sur le cul" après les propos de son ex-partenaire : "Je vais vous donner mon sentiment d’ancien coéquipier et du cru, quand je lis ça, j’ai mal au cul hein. Ça me fait mal. Après, il est grand, il dit ce qu’il veut. Il n’a pas de comptes à me rendre. Mais moi, quand je lis ça…" a-t-il lâché dans le Super Moscato Show.

"Je ne trouve pas ça si grave que ça. Si c’est son sentiment profond, il le dit, ce n’est pas grave. Il a porté le maillot de l’OM, il a donné cette Coupe d’Europe à l’OM, c’est déjà beau. J’espère que les supporters ne vont pas oublier ça. Après, si Paris gagne la Coupe d’Europe, je serai content pour lui, enfin non, je serai content qu’il ne soit pas content!" a-t-il poursuivi.

Zidane et Deschamps ? Pas la même chose selon lui !

Pour lui, les prises de position de Didier Deschamps et de Zinédine Zidane ne sont pas à mettre dans le même bateau : "Didier et Zizou, un sélectionneur de l’équipe de France et un autre futur sélectionneur de l’équipe de France, c’est un peu normal qu’ils ne se positionnent pas. En plus, Zizou n’a jamais porté le maillot de l’OM. Il a toujours montré un attachement à Marseille à certains moments, mais il est aussi en contact très rapproché avec les dirigeants qataris. Je ne suis pas étonné. Personne n’est étonné à Marseille que Zizou dise ça comme il le dit. Il ne cite jamais le PSG, il dit: ‘Je serai pour l’équipe française’. Il fait une réponse diplomatique d’un futur sélectionneur de l’équipe de France."

"Didier, il fait la réponse diplomatique d’un sélectionneur de l’équipe de France. Là où je suis étonné, c’est Basile. Il est parisien de naissance et de villégiature, mais même s’il le pense, sachant l’onde de choc que ça va représenter à Marseille, je suis étonné qu’il se soit lancé dans cette réponse-là" a-t-il confié avant de conclure : "Je suis fasciné par cette envie d’entendre les Marseillais dire qu’ils ne seront pas pour Paris. Je suis sûr qu’en Italie, il n’y a pas un journaliste qui a eu l’idée d’aller voir Maldini pour lui demander s’il était pour l’Inter par exemple. Quand l’OM a fait la finale de la Ligue Europa (défaite 3-0 contre l’Atlético de Madrid en 2018, NDLR), je n’ai pas vu non plus ce zèle à aller voir des anciens Parisiens pour savoir pour qui ils étaient."

"Dans les pays de football, on ne pose pas la question, on connaît la réponse. On ne va pas demander à Puyol s’il est pour le Real Madrid quand il est en finale. Pareil pour Sergio Ramos avec le Barça. C’est évident dans un pays de football. C’est la rivalité du football, ce n’est pas grave. (…) Je sais très bien que les vrais supporters du PSG ont fait la fête en 1991 et qu'ils étaient malheureux quand on a gagné en 1993. C’est l’histoire du football. Et je n’ai jamais été outré par rapport à ça."

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