Foot National
·10. Juni 2025
PSG : deux villes en concurrence pour accueillir le futur stade parisien

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·10. Juni 2025
Le PSG a officialisé les deux finalistes en lice pour son futur stade.
C’est un pas de plus vers l’après Parc des Princes. Le PSG a dévoilé ce mardi les deux sites toujours en course pour accueillir sa future enceinte : Poissy, dans les Yvelines, et Massy, dans l’Essonne, d'après Le Parisien et L'Équipe. Une annonce qui marque un tournant dans un feuilleton entamé il y a plus de deux ans, sur fond de désaccord persistant avec la mairie de Paris au sujet de la vente du Parc. D’ici l’automne 2026, le club mènera des études de faisabilité approfondies sur les deux emplacements retenus, afin de trancher entre les deux options. Le site de Poissy, dans la zone industrielle des usines Stellantis, offre une surface de 75 hectares, à seulement six kilomètres du Campus PSG. Massy, situé à 38 km du centre d'entraînement, dispose quant à lui d’un terrain de 20 hectares dans la zone d’activités des Tuileries, propriété du groupe Altarea.
Ces candidatures ont été préférées à celles d’Aulnay-sous-Bois, Ris-Orangis ou encore Saint-Quentin-en-Yvelines. Les deux sources précédentes dévoilent les différents points qui ont été pris en compte pour l'instant : leur meilleure accessibilité, leur proximité relative avec le centre d’entraînement, et surtout la nature du foncier — déjà artificialisé — qui évite l’artificialisation de terres agricoles, contrainte environnementale majeure dans ce type de projets. Poissy bénéficie de connexions intéressantes (RER A, Transilien ligne J, Tram 13, A13, A14), tout comme Massy, accessible via le RER B et C, le tramway T12, le futur métro 18 du Grand Paris Express, mais aussi par l’A6, l’A10, la N20 et le TGV — sans oublier sa proximité avec l’aéroport d’Orly. Avec une capacité envisagée de 60 000 à 90 000 places, le futur stade du PSG ambitionne d’être bien plus qu’un simple terrain de football. Le club souhaite y implanter une véritable zone de vie inspirée des modèles nord-américains, mêlant loisirs, commerces, bars, hôtels et espaces de réception. Le tout, évidemment, pour augmenter les recettes de billetterie, d’hospitalité et d’exploitation, dans l’objectif de rivaliser avec les plus grandes institutions européennes.
"Ce projet représente une étape structurante pour le développement du club", a rappelé Victoriano Melero, directeur général du PSG, dans un communiqué. "Nous avançons avec méthode et exigence [...] Notre ambition est claire : bâtir un stade durable, exemplaire et à la hauteur de nos objectifs sportifs, économiques et territoriaux." Le verdict ne tombera pas avant l’automne 2026, révèle néanmoins Le Parisien. D’ici là, plusieurs études seront menées : accessibilité, dépollution, intégration paysagère, retombées économiques et sociales… Un processus similaire à celui engagé lors de la construction du Campus de Poissy, avec concertation des élus, des riverains et des associations locales pour éviter au maximum les recours juridiques. Le calendrier du PSG n’est pas anodin. L’automne 2026 correspond aussi à la période post-élections municipales à Paris. Un changement à la tête de la mairie pourrait théoriquement relancer l’hypothèse d’un rachat du Parc des Princes, qu’Anne Hidalgo refuse catégoriquement de céder. Mais sauf revirement politique majeur, l’avenir du club se construira loin du 16e arrondissement.
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