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·2. Dezember 2024

OM-ASM : les tops, les flops

Artikelbild:OM-ASM : les tops, les flops

Le décor était pourtant bien planté ! Vélodrome chauffé à blanc, match crucial en haut du tableau pour clore cette treizième journée de L1, marseillais en perdition à domicile tendus et affamés… Le premier acte s’engageait à cadence dantesque, les olympiens pressant sur un rythme infernal (mais intenable) et les monégasques, denses et stables, opposant une résistance défensive parfaite. Mieux encore, nos asémistes guettaient la faille pour la trouver à la 41′ par Golovin (0-1). Se dessinait alors un scénario implacable, celui d’un OM refoulé à 6 points et d’une ASM à 4 points du leader parisien, prête enfin à assumer de grandes ambitions pour l’exercice 2024/25.

Le second acte démarre sur une logique annoncée ; l’OM ne pouvait tenir sa cadence de pressing. Les marseillais marquent clairement le pas, les ballons ne sortent plus. Et pourtant ! Ce que l’OM n’était pas en mesure d’obtenir nos monégasques lui ont donné. La meilleure équipe a perdu hier, a offert deux buts (53′ et 89′), a manqué toutes ses occasion en seconde période, a une nouvelle fois sombré mentalement, coupable encore de cette insondable fragilité qui nous prive d’assumer un réel statut de leader. On relève les copies !


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Les Tops

W.Singo

La cadence était élevée, la pression mise par les marseillais sur le support défensif monégasque était intense… il n’a jamais tremblé… pas une seule seconde. Wilfried Singo est définitivement un grand joueur taillé pour les grands rendez-vous. Match impérial de l’ivoirien au Vélodrome dans les airs, au pressing, dans les duels et au placement. Il porte en lui les vertus d’une équipe qui voit loin et veut loin, ils ne sont malheureusement pas assez à les partager dans cette équipe.

D.Zakaria

Lui aussi a bel et bien marqué le match de l’empreinte d’un leader. C’est dans un registre plus défensif, à l’abattage, que notre milieu suisse s’est magistralement illustré hier. Et pour cause, les marseillais avaient triplé la couche au milieu de terrain (Hojberg, Rabiot, Rongier), contraignant Denis Zakaria à presser pour couper les trajectoires et projections adverses. Contrat parfaitement rempli avec une implication décisive à la passe sur l’ouverture du score monégasque (Golovin 38′).

Les Flops

R.Majecki

A-t-il eu un match techniquement pénible ? Sa tâche fut-elle perturbée hier par la multiplication des offensives marseillaises ? Loin s’en faut. Le technicien polonais avait une seule chose à faire hier soir sur un centre dévié, un minable ballon haut et mou à la 53′ ; suivre son pas en avant, faire entendre le son de sa voix et s’imposer des bras sur N.Maupay, joueur taillé comme un sandwich triangle. Il n’en fut rien ! Après le pas en avant vient celui en arrière, celui de la frousse, de la lose, celui qui vous cache derrière votre poteau et vous fait assister à une égalisation gagesque d’un bout à l’autre. A quand un vrai gardien à l’ASM ?

M.Salisu

Frustration totale pour notre roc ghanéen, lui auteur d’un premier acte impeccable et affichant une très grande solidité dans tous les registres du défenseur central, imprégnant le match d’un placement remarquable et particulièrement calme alors que l’adversaire tentait d’imposer une pression constante sur sa ligne. C’est toute la triste saveur de l’ASM que de devenir mauvais alors que l’adversaire cale clairement. Il se troue lui aussi et totalement à la 58′ et offre carrément la passe décisive à Luis Henrique pour l’égalisation. Il n’y avait pourtant pas l’ombre d’un danger.

C.Mawissa

Troisième flop d’affilée pour notre jeune défenseur français. Après avoir enterré l’idée de faire jouer Golovin milieu défensif, notre coach semble se trouver piqué d’une nouvelle lubie : celle de faire jouer un défenseur central arrière gauche, pour la troisième fois de suite et pour un résultat toujours aussi critiquable. Dans le jeu de construction, C.Mawissa s’est simplement contenté de tout remiser voire de balancer alors qu’un tel resserrement des lignes pouvait offrir de très belles options aux pistons qui se risquaient à prendre le couloir. Dans le jeu défensif on peut le créditer d’un placement sérieux dans l’ensemble sauf à la 88′, et c’est là tout le drame, pour ne pas logiquement conserver ses mains proches de son buste et concéder un pénalty stupide et funeste.

Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

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