OL : trois investisseurs réclament 80 millions d’euros à John Textor | OneFootball

Alors que l’Olympique Lyonnais vient d’être rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, John Textor fait face à une autre crise : trois investisseurs menacent de le poursuivre en justice s’il ne leur rembourse pas près de 80 millions d’euros avant le 2 juillet.

Le coup de tonnerre de la DNCG n’aura pas été le seul. À peine l’annonce de la relégation en Ligue 2 officialisée, John Textor doit désormais affronter une nouvelle tempête. Trois investisseurs ayant participé au rachat de l’OL le somment de leur restituer 93,6 millions de dollars, soit environ 79,6 millions d’euros. Et ils n’ont laissé à l’homme d’affaires américain que quelques jours pour s’exécuter. C’est le Financial Times qui a révélé l'information. Jamie Dinan, milliardaire américain et co-propriétaire des Milwaukee Bucks (NBA), accompagné d’Alexander Knaster et Edward Eisler, a envoyé un courrier à Textor pour exiger le rachat de leurs parts dans Eagle Football Holding, la société mère de l’OL, de Botafogo ou encore de Molenbeek. Selon eux, cet engagement financier découle d’un accord signé lors de l'acquisition du club fin 2022.

Ares a prêté plus de 400 millions

À l’époque, les trois hommes avaient investi 75 millions de dollars via leur fonds Iconic Sports Management. Ce montant devait contribuer à une opération de fusion entre Eagle Football et une société d'acquisition spécifique (SPAC), pilotée par Iconic. La fusion n’ayant jamais abouti, les investisseurs affirment avoir exercé une option pour se faire rembourser… sans succès. La tension est montée d’un cran cette semaine. Avec la relégation de l’OL, ces créanciers veulent aujourd’hui récupérer leur mise, intérêts compris. Ils réclament désormais près de 94 millions de dollars et menacent de porter l’affaire en justice si le montant ne leur est pas versé d’ici au 2 juillet.

John Textor, lui, ne fléchit pas. Il reconnaît avoir reçu la mise en demeure mais conteste toute obligation. Selon ses déclarations, les investisseurs d’Iconic n’auraient "pas respecté leurs engagements initiaux" et ne disposeraient pas des droits contractuels qu’ils invoquent désormais. Le contexte financier autour de l’OL n’arrange rien. Déjà sous pression de son principal créancier, Ares Management – qui lui a prêté plus de 400 millions de dollars pour le rachat du club –, Textor voit les portes se refermer. D’autant que les démarches pour tenter d’obtenir le maintien en Ligue 1 sont loin d’être gagnées.

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