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·28. September 2024

OL : Tolisso, septembre comme seconde jeunesse

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Deux ans après son retour à l’OL, Corentin Tolisso arrive enfin à enchaîner les performances remarquées. C’est encore loin d’être parfait dans un entrejeu qui souffre, mais le renouveau du milieu français est loin d’être anodin.

Jeudi, il y a eu un peu de nostalgie au Parc OL. Il y avait bien évidemment le retour de la Coupe d’Europe à Décines après deux années d’absence, mais revoir Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso avec le maillot lyonnais sur la scène européenne, les supporters ne l’imaginaient sûrement pas au moment de leur départ en 2017. Les souvenirs de la Roma, de Besiktas et malheureusement de l’Ajax avaient refermé le chapitre. Un livre qui s’est finalement rouvert jeudi, après deux années infructueuses pour les deux Lyonnais de retrouver l’Europe avec le club formateur. Il y avait forcément de l’émotion et de l’excitation chez Lacazette et Tolisso au moment d’affronter l’Olympiakos en Ligue Europa. La joie était d’autant plus décuplée au coup de sifflet final avec une victoire (2-0). Brassard autour du bras après la sortie de son compère, le milieu pouvait avoir le sourire.

Un match de patron contre l'Olympiakos

En plus d’un succès collectif, Corentin Tolisso a encore livré une prestation solide face à la formation grecque. Alors oui, ce ne sera pas la plus farouche des équipes à croiser la route de l’OL cette saison. Seulement, le match sorti par le champion du monde 2018 est dans la lignée de ses dernières sorties. Un gros volume de jeu, une précision technique toujours aussi fiable même dans un système à deux milieux défensifs comme jeudi soir (93% de passes réussies).


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À l’heure de jouer la carte de la nostalgie, le Corentin Tolisso 2017 n’est peut-être pas de retour et ne sera très certainement plus vu après deux ruptures du ligament croisé, mais le niveau affiché n’en est pas loin. "Il s’est fixé des objectifs ambitieux sur le plan personnel. C'est un autre joueur aujourd’hui, il est fort de ses expériences passées. Il est proche de ce niveau-là avec une maturité supérieure, a noté Pierre Sage vendredi. Vous ne pouvez pas le voir, mais il aide beaucoup les autres joueurs et il tire l’équipe vers le haut." À 30 ans, Corentin Tolisso arrive enfin à enchaîner après son retour à la maison il y a deux ans. C’était déjà le cas la saison dernière (30 matchs sur 40 possibles). Néanmoins, les prestations n’étaient pas au niveau de celles affichées depuis un mois.

Rare milieu capable d'attaquer l'espace

Cantonné au banc de touche contre Rennes et Monaco (13 minutes), Tolisso a profité du changement de système et de la défaillance du milieu lors des deux premières journées. D’abord dans un rôle de relayeur pendant trois matchs puis dans un double pivot contre l’Olympiakos. Pourtant, à chaque fois, le rôle confié par Pierre Sage a été sensiblement le même : apporter une touche technique, mais aussi être capable d’attaquer l’espace par la course ou balle au pied.

Des consignes qui le poussent à être proche du but adverse et donc en position de marquer. Ce fut le cas contre Strasbourg et jeudi, il n’est pas passé loin à deux reprises. "Il apporte deux choses essentielles : la capacité à se projeter, il est souvent dans la surface. Il apporte aussi beaucoup de volume sur le plan défensif (7 ballons récupérés contre l’Olympiakos). Ce sont deux éléments importants de notre jeu, il a les caractéristiques qui correspondent à notre manière de jouer."

Sage : "S'il est bien au niveau de la santé, il peut enchaîner"

Sera-t-il titulaire une fois de plus dimanche à Toulouse ? Même si le milieu de terrain reste un chantier dans le début de saison de l’OL, Corentin Tolisso semble avoir tiré son épingle du jeu, au contraire de Maxence Caqueret. Déjà apparu affuté durant la présaison, l’ancien du Bayern Munich a enchaîné quatre titularisations de suite (320 minutes). Se demander si Tolisso peut jouer un troisième match en une semaine est déjà une victoire en soi pour le joueur, enfin débarrassé par les pépins physiques.

Taulier du vestiaire, lui qui est vice-capitaine et "qui incarne l’Olympique lyonnais et nous transmet les valeurs du club" pour Abner, Corentin Tolisso reste un cas sur lequel l’OL ne veut pas prendre de risques. "Ce n'est pas cornélien, c’est plutôt une lecture au quotidien et au feeling. Ses sensations nous aident. À partir du moment où il est bien au niveau de la santé, il peut enchaîner et montrer son talent." Depuis un mois, ces sensations sont bonnes. Il y a donc peu de raison de s’en passer dans la Ville Rose même si son impact risque d’être important jeudi prochain à Glasgow contre les Rangers.

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