Olympique-et-Lyonnais
·23. Juli 2025
OL : le président de la DNCG tacle encore John Textor

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·23. Juli 2025
Depuis quinze jours, il est de nouveau question de football et de sportif quand on vient à parler de l’OL. Avec la signature d’une première recrue mardi soir, le club lyonnais pense enfin terrain et ce n’est pas pour déplaire aux supporters rhodaniens. Seulement, personne ne peut occulter le fait que l’OL est passé à deux doigts de la catastrophe industrielle. La relégation administrative en Ligue 2 prononcée le 24 juin dernier avait créé une onde de choc entre Rhône et Saône.
Dans ce marasme et cette crainte de voir 75 ans d’histoire réduits à néant, la sanction de la DNCG a servi de coup de fouet. Elle a eu raison de la présidence de John Textor et la mise en place d’un nouveau duo fort Michele Kang - Michael Gerlinger, avec Ares en sous-marin. "La DNCG n'est pas le problème, elle fait partie intégrante de la solution, et c'est son électrochoc qui a permis à l'OL de finalement rester en Ligue 1", s’est justifié Jean-Marc Mickeler dans L’Equipe.
Le patron de la DNCG est revenu sur la situation du club lyonnais, passé à quelques mètres d’une relégation en Ligue 2 et peut-être même bien pire. Comme on pouvait s’en douter au moment de l’annonce choc de la fin juin, Mickeler a pointé une nouvelle fois le côté têtu de John Textor face aux recommandations du gendarme financier.
"John Textor est le président avec lequel nous avons le plus dialogué. Il y a eu beaucoup de pédagogie. Nous pensions qu'il avait compris. Nous avons rétrogradé Lyon à titre conservatoire avec des éléments très clairs sur ce qui était indispensable pour la survie du club. Une nouvelle rencontre avec John a eu lieu au mois de mars, au lendemain de l'élimination face à Manchester United, pour voir où il en était. Il y a eu ensuite une réunion préparatoire début mai. Il nous a présenté des hypothèses. Nous lui avons redit la nécessité d'apporter de l'argent frais au club. Et rien n'a été livré malgré ce dialogue incessant. Nous n'avions pas d'autre choix que de constater l'absence d'éléments tangibles pour la survie du club."
N’ayant pas réussi à convaincre la DNCG avec des éléments concrets, John Textor a donc été poussé sur la touche à l’OL et le travail réalisé par les équipes lyonnaises en neuf jours ont permis un (presque) retour à la normale. "Sur la base des hypothèses que John Textor nous a présentées, nous avons estimé la nécessité de couvrir un risque de l'ordre de 240 millions d’euros." Se félicitant du travail de Michele Kang, Jean-Marc Mickeler espère voir désormais l’OL respecter ses engagements sur la durée.